iPEICC vous propose deux journées de formation consacrées au principe de laïcité et à ses implications dans la vie quotidienne.
Gratuit et ouvert à tous . N'hésitez pas à vous inscrire !
Renseignements / INSCRIPTIONS : Olivier HALET 07 78 64 38 62
Pendant un an, les photographies seront exposées aux Halles des 4 Saisons, un lieu emblématique de la Paillade. Chaque image témoigne d'une saison particulière, d'un instant figé dans le temps. Mais au-delà des clichés, c’est la rencontre humaine qui émerge avec force. Christel, a pris part au projet en apportant sa vision du quartier. Elle a partagé ses histoires, ses anecdotes de vie et sa perspective sur la Paillade, contribuant ainsi à ancrer l’exposition dans une réalité sociale et humaine. Ces récits ont enrichi le projet et ajouté une dimension de lutte contre les stéréotypes qui pèsent souvent sur ce quartier.
La Paillade souffre d'une réputation souvent négative, alimentée par des préjugés et une vision réductrice du territoire. À travers cette exposition est associée une volonté de briser ces clichés et d'offrir une autre perception du quartier. Représentées par des habitant·e·s et commerçant·e·s, les photographies vont au-delà de l’image du quartier souvent réduite à des stéréotypes. Elles révèlent davantage les vies et les histoires qui s'y croisent, offrant une vision plus riche et nuancée de cet endroit. L’exposition se concentre sur des personnes réelles du quartier, des figures représentatives qui participent à la construction de son identité. Le projet devient ainsi un acte de résistance artistique, un moyen de réhabiliter l'image du quartier et de démontrer sa richesse humaine et culturelle.
Un après-midi au domicile de Christel avec Marielle, elles observaient l'horizon du quartier visible par la fenêtre: « Depuis ma fenêtre, j’observe les arbres qui dansent lorsqu’il y a du vent ». Marquée par cet échange avec Christel, Marielle en a puisé l’inspiration pour le titre de son projet. Cette image poétique est devenue le fil conducteur de l’exposition. Elle illustre non seulement la beauté du quartier, mais aussi sa dynamique vivante, où chaque souffle de vent, chaque mouvement des arbres semble raconter l’histoire du lieu et de ses habitants.
Cette initiative montre aussi que l’art peut être un puissant levier pour changer la perception d’un lieu, lutter contre les préjugés et mettre en avant la mixité.
L'après-midi a débuté par une initiation au cyanotype, animée par l'artiste-plasticienne Ayda-Su Nuroglu. Cette technique photographique ancienne, exploitant la lumière pour créer des images uniques, a permis aux participant·e·s de laisser libre cours à leur créativité. En raison du temps pluvieux, des lampes UV ont été utilisées pendant 10 minutes, suivies d'un rinçage à l'eau de 7 minutes.
L'artiste a présenté son travail et proposé une initiation à son univers, utilisant des matériaux naturels tels que des plantes séchées, des plumes et de la laine. Du textile a également été utilisé, explorant différentes textures à travers l'utilisation de confettis, de morceaux de dentelle et de gommettes.
En parallèle des ateliers, divers espaces ludiques étaient accessibles : coloriage, jeux de société et moments de partage, renforçant les liens entre les participant·e·s et favorisant un climat convivial.
L'événement ne s'arrête pas au 8 mars ! Un cycle d'ateliers de pratique artistique et de discussions se poursuivra entre avril et mai 2025, ouvert aux habitantes de la Mosson. Ces rencontres permettront une réflexion approfondie et un engagement durable autour des thématiques abordées. Ce travail s'effectuera en partenariat avec l'association Tin Hinan.
Une discussion avec la juriste Houda Choisy sur les femmes dans l'espace public sera reprogrammée en avril 2025.
En juin 2025, une présentation de l'œuvre collective produite viendra clôturer ce projet, témoignant de la richesse des créations et des idées nées de cette dynamique citoyenne et artistique.
Le projet "Mosaïque citoyenne" incarne un engagement fort en faveur des droits des femmes et de leur visibilité dans l'espace public, en alliant art, réflexion et convivialité.
Afin de proposer des actions adaptées aux envies de chacun·e, quoi de mieux que d’en discuter ensemble ? En tant qu'association de proximité, i.PEICC co-construit ses programmes avec les publics et s'adapte à leurs besoins et leur vie dans le quartier. Un comité technique réunissant jeunes et adultes s'est donc tenu afin de recueillir leurs attentes.
Les jeunes se sont rendus à la librairie indépendante La Cavale, qui dispose d’une large sélection pour tous les goûts. Ça a été l’occasion de découvrir, lire et choisir un livre qui leur plaisait grâce au dispositif Chèque Lire.
Dans le cadre des 80 ans de Peuple et Culture, i.PEICC et NegPos Centre d'Art et de Photographie, tous deux faisant partie de ce mouvement, se sont réunis pour une journée d'échanges entre les jeunes et de découvertes à Nîmes. Cette collaboration entre structures a été l’occasion de partager une expérience culturelle commune, mêlant visite de centre historique et interaction entre jeunes. Ensemble, les participants ont exploré des lieux de la ville comme les Jardins de la Fontaine et les arènes de Nîmes avant de terminer leur journée à l'association Aux Fils D'or au cœur des quartiers populaires de la ville. Une journée placée sous le signe du partage et de l'échange entre ados.
Le moment est venu de mettre en pratique leurs compétences culinaires ! Les jeunes ont élaboré plusieurs recettes : des tablettes de chocolat de Dubaï, des tiramisus et des crêpes au Nutella. Une "ambiance de cuisine professionnelle" s’est développée grâce à la création de toques de chefs·fes cuisiniers·ères et d’un système de notation imaginé par les volontaires du Tiers Lieu Culturel. En complément d’un fond musical et de discussions, l’après-midi fut riche en rires et gourmandises.
Une autre activité manuelle a eu lieu : la création d’objets décoratifs en céramique, où jeunes, enfants et parents ont pu y participer. Ce fut le moment de laisser libre court à sa créativité et à son imagination. Les personnes qui le souhaitaient ont pu par la suite peindre leurs créations et les emporter avec elles.
Des jeunes ont pu poser leurs questions concernant un projet de rencontre par la danse. Ils/elles ont pu prendre contact et échanger avec des éducateurs de rue.
Dans le prolongement de la rencontre avec NegPos, les jeunes d'i.PEICC munis d’un appareil photo, les jeunes du quartier ont exploré leur environnement pour en saisir les évolutions à travers leur regard. En capturant les transformations visibles, ils ont construit une mémoire visuelle de leur lieu de vie. Leurs clichés qui font l'objet d'une exposition à i.PEICC Regards sur le quartier, témoignent de leur perception des changements en cours.
Un jeu de piste a été organisé, pour permettre aux jeunes de découvrir Montpellier de manière ludique et originale. Du Peyrou à Antigone, en passant par le Jardin des Plantes, des énigmes ont été résolues tout en explorant des lieux emblématiques de la ville.
La démarche est motivée par l'envie de redonner la parole des participant·e·s au projet et des personnes rencontrées malgré une potentielle défiance envers la caméra.
En effet, le rapport que les habitant.e.s d'un quartier populaire comme celui de la Paillade peuvent entretenir avec les médias peut s'avérer complexe. La désinformation et le manque de représentativité sont au cœur de cette problématique. En effet, certains faits peuvent être amplifiés par les médias, qui les relaient uniquement sous un angle péjoratif.
La diversité du quartier n'est pas suffisamment valorisée, ce qui peut fausser la perception de la Paillade à travers la couverture médiatique. C'est pourquoi, l'appréciation de la population pour certains médias a chuté, favorisant un climat de méfiance et de tension. Se pose ainsi la problématique suivante : Comment (re)donner confiance aux médias dans un contexte socio-politique épineux ?
La force de cette initiative repose sur une volonté d’être au plus proche des habitant·es. Certaines participantes issues du quartier, apportent un soutien supplémentaire. Leur connaissance du terrain facilite l’immersion et la création de liens. Cette dynamique permet au projet de se développer, porté par des échanges riches et significatifs.
Chaque année dans le cadre du Parcours Art Ensemble, l'école des Beaux arts de Montpellier, MO.CO. ESBA, propose pour les jeunes personnes de 16 à 25 ans une semaine de workshop avec un jeune artiste de son choix. Cet artiste est ensuite accueilli pour la résidence artistique Paillade Contemporain dans les murs d'i.PEICC. Une véritable rencontre professionnelle, technique, en ouverture sur l'école, avec des échanges très libres.
Cette année les jeunes seront guidés par Baptiste Eybert pour leur présenter l’art textile sous une forme complète, mélangeant art plastique et art vestimentaire. L’ensemble de ce workshop sera réalisé avec 100% de matières recyclées.
Selon Baptiste il est important de pouvoir créer et essentiel de pouvoir montrer, sans forcément passer par les méthodes habituelles telles que les expositions, rendus de fin de workshop, mais par le biais du vêtement. Les jeunes porteront leurs créations, pour qu’elles puissent circuler dans leurs environnements communs, ou privés permettant une visibilité différente.
Le workshop se déroulera sur la semaine en plusieurs temps, sous la forme de défis.
Par exemple le premier défi sera lancé le lundi 17 février au matin, directement au marché vestimentaire de la Mosson, il est important pour Baptiste, que cela commence là, tant symboliquement que pédagogiquement.
Le vendredi 21 février sera le dernier jour de ce workshop, et donc le dernier défi. Il sera venu le moment de la monstration de leurs créations, l’organisation d’un shooting photographique, à l’école réunissant les codes du monde de la mode, permettant de présenter leur collection de vêtements commune, ainsi que de récupérer des photos de leurs œuvres respectives, laissant une autre forme de souvenirs.
Lors de ce workshop les jeunes découvrent pleinement l'école des beaux-arts et peuvent poser toutes leurs questions aux équipes concernant les outils, la scolarité, le concours d'entrée. Des étudiants sont aussi présents pour faciliter la relation à l'école.
Source image : site du MRAC
Alors que 2025 s’amorçait le MO.CO. a accueilli les jeunes d'i.PEICC autour de la notion d'identité. Toute une semaine, animée par des membres de la Compagnie PULX : une chorégraphe, un vidéaste, et un compositeur pour l'occasion au service de la créativité des participants de 14 à 25 ans, dont ceux à nos cotés de L'Estanc impliqués, de divers horizons aussi et très motivés. Encore une fois de belles rencontres !
L’Estanc est une structure de mise à l’abri de mineur·e·s non accompagné·e·s arrivant dans le département de l’Hérault. Elle accueille les jeunes se présentant comme mineur·e·s non accompagné·e·s et sollicitant la protection du Département, dans l’attente de la décision statuant sur leur minorité et leur isolement. Le Tiers Lieu Culturel est très heureux de les retrouver pour les accueillir tout prochainement afin de leur présenter l'ensemble des actions de l'association sur ces différents axes sur le quartier Mosson pour sans doute esquisser des parcours à relier, à soutenir encore.
Pour revenir ensemble sur cette semaine chorégraphiée, filmée et mise en son, une projection du montage de la vidéo par Elsa Decaudin et de la composition musicale de Clément de PULX se déroulera le jeudi 20 à 16h à l’auditorium du MO.CO. Panacée pour les équipes et les jeunes. Elsa, volontaires en service civique au Tiers Lieu Culturel d'i.PEICC aura réalisé un montage des rushs de ces journées qui sera lui aussi visionné.
Nous remercions l'ensemble des équipes du MO.CO. pour cette belle proposition et son accueil, et particulièrement les médiatrices qui nous ont accompagnés sur ce temps, ainsi que la Compagnie PULX. Alors retrouvons-nous aux vernissages des prochaines expositions du Mo.CO. aussi !
(Toutes les photos par i.PEICC dans l'exposition "Parade, une scène française. Collection Laurent Dumas", au MO.CO.)
Lors de l’événement, Christel a oscillé entre des sentiments contradictoires et un attachement certains aux souvenirs vécus dans la résidence. Entre tristesse et nostalgie, c’est une impression de changement qui vient s’ajouter à ce moment fort.
S’investir personnellement pendant plusieurs années dans la vie d’un quartier reflète le passage du temps et les liens qui s’y tissent. Un lien social se développe ainsi, nourri par le passé tout en étant tourné vers l’avenir, créant une dynamique de partage et de croissance collective.
Cette démolition représente une étape clé dans le projet de transformer le quartier de la Paillade en un lieu de mixité sociale et de soutien. La lutte contre la stigmatisation demeure l'une des problématiques majeures dans l'ambition d'améliorer la dynamique sociale collective.
Cette démolition marque une étape importante dans la déconstruction de l’imaginaire collectif stigmatisant le quartier, ce qui demeure une bataille ardue. C’est un engagement sur le long terme qui nécessite la contribution de tous.
L'attachement de Christel au quartier, en affirmant qu'elle souhaite « ne jamais quitter le quartier », reflète une identité profonde, très ancrée à ce lieu. Les cultures en partage et la proximité entre les habitants sont des caractéristiques significatives de la Paillade.
La résidence Saturne, une fois démolie, laissera place à la création d’un nouvel espace vert nommé le « cours des Halles », dont l'un des objectifs sera de permettre la rencontre et de favoriser la diversité.
Peuple et Culture
Association de Jeunesse et d’Éducation populaire
i.PEICC lutte contre l’exclusion sociale, professionnelle et culturelle à travers le développement d’une citoyenneté active.
Peuple et Culture développe des démarches d’éducation populaire, favorisant l’éducation critique, l’autonomie, l’ouverture culturelle et interculturelle, la transmission des savoirs, le goût de l’expression et de l’action collective, de la créativité et du vivre ensemble.
www.peuple-et-culture.org