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Les vacances de printemps à i.PEICC !

Les vacances de printemps à i.PEICC !

Durant ces vacances, les jeunes d’i.PEICC ont pu profiter d’un programme varié ! Entre activités créatives, sorties, échanges et accompagnement personnalisé, tout a été prétexte au partage ! Retour sur les différentes activités proposées…


 

Jeux, créativité, spontanéité

Plusieurs moments de détente ont eu lieu au fil des jours au sein d’i.PEICC. Baby-foot, jeux de société, musique, jeux vidéos, dessins, coloriages… un accueil jeune assuré dans une ambiance animée !

D’autres activités loisirs se sont déroulées : un match au stade pour les amateur·ice·s de foot, un après-midi bowling pour partager un moment dynamique, et une visite à la librairie La Cavale afin de parcourir les livres à dispositions et de repartir avec celui de leur choix grâce au dispositif Chèque Lire.

En parallèle : accompagnement et projets personnels - Tout au long des vacances, les animateur·ice·s ont continué à accompagner les jeunes dans leurs projets personnels et professionnels.

Préparer et célébrer Pâques

Plusieurs activités manuelles ont été proposées aux jeunes afin de préparer Pâques. Un atelier plâtre a permis de fabriquer des œufs, puis une fresque collective a été réalisée à partir de matériaux recyclés, sur la base d’une planche récupérée qui a servi de toile pour la création.

Jimmy, bénévole à i.PEICC et artiste, a également animé un atelier fabrication de masques, mêlant imagination et techniques artistiques.

Le samedi 19 avril a eu lieu l’événement en partenariat avec Cournonterr’Art et Esprit Libre. Une chasse aux oeufs pour petits et grands qui s’est déroulée au parc Sophie Desmarets. Un après-midi d’animations et de rires dans une ambiance familiale !

Après-midi cinéma à la Maison pour tous Louis Feuillade

Les jeunes ont assisté à la projection du court-métrage “Souffles” porté par l’artiste Al Sticking, en collaboration avec l’association Plume et i.PEICC. Ce film sensible et poétique est le fruit d’un travail de témoignages enregistrés par les jeunes d’i.PEICC, intégrés directement dans la bande-son du film.

S’en est suivi la projection de la comédie “Délocalisés”, réalisée par Redouane Bougheraba, qui a clôturé cette session cinéma sur un ton décontracté.

Explorer le rap et ses enjeux avec le Village du Rap

Les jeunes ont pu se rendre au Village du Rap, organisé par l’AFEV à la Maison pour tous Léo Lagrange. Un après-midi dédiée aux jeunes du quartier pour s’exprimer, explorer et débattre. Plusieurs ateliers ont été proposés et i.PEICC est intervenu pour animer un atelier discussion mêlant rap, citoyenneté et parole jeunesse. Cliquez-ici pour plus d’information sur cet après-midi via un article dédié !

Et bientôt… la Comédie du Livre

Enfin, des jeunes se sont préparé·e·s pour un moment fort de l’année : une lecture à voix haute dans le cadre de la Comédie du Livre. Mercredi 14 mai à 18h, les personnages de l’ouvrage Ô Karim (Éditions du Chèvre-feuille étoilée) de Janine Teisson, prendront vie à la Gazette Café.

Une belle perspective pour continuer à prendre la parole, à s’exprimer, et à se dépasser.

Fannie en Islande

Fannie en Islande

Bonjour ! Je m'appelle Fannie, j'ai 26 ans, et je suis partie à l'aventure en Islande pendant 6 mois, dans le cadre d'un projet de Corps de Solidarité Européen, avec l'I.PEICC (association de départ) et Worldwide Friends (association d'accueil).


Parce que ce voyage était incroyable, et que je ne peux pas m'arrêter de parler de la beauté du paysage islandais, ou de comment j'ai failli terminer en glaçon à quelques reprises, je vous partage ici mon expérience en tant que volontaire.

Wait, faisons un retour en arrière : comment suis-je passée du soleil méditerranéen à... pas de soleil tout court ?

Début 2024, j'ai décidé de quitter mon emploi, et de partir voyager, comme j'en avais toujours rêvé pendant mes études. J'avais envie de partir dans un pays isolé, de m'immerger dans une nouvelle culture, sans pour autant partir très loin ou dépenser beaucoup. Je ressentais aussi le besoin de gagner en expérience, professionnelle, personnelle et humaine.
J'ai découvert le CSE au détour de recherches de projets à l'étranger, et j'ai commencé à chercher LA mission parfaite. Celle-ci se situait dans le cercle arctique, à 3H30 en avion de Paris. L'Islande répondait parfaitement à mes critères : un pays spectaculaire, loin de tout, peu connu, pas trop grand, pas trop petit, avec une population en grande partie anglophone, et plein de nouvelles choses à apprendre. De plus, la mission proposée par Worldwide Friends se concentrait sur la protection de l'environnement, proposait d'être en contact avec d'autres volontaires internationaux, et de prendre quelques responsabilités au sein de l'association. Le contrat de 6 mois me permettait de m'installer suffisamment longtemps pour prendre mon temps en Islande et vadrouiller aux quatre coins de l'île, sans pour autant devoir abandonner ma vie en France. Que demandez-vous de plus ?
C'est ainsi que, après quelques échanges avec l'I.PEICC et mon association d'accueil, je suis devenue "camp leader & social media officer'' pour 6 mois en Islande.

Okay, mais tu faisais quoi en Islande pendant tout ce temps ?

Beaucoup de choses ! En tant que Camp leader, j'étais chargée d'accueillir les volontaires internationaux hébergés par Worldwide Friends, et d'organiser la vie dans les camps (c'est-à-dire les maisons de l'association). Mes missions variaient de la mise en place d'un planning distribuant les tâches quotidiennes parmi les volontaires, à la création d'ateliers pour la sensibilisation à la protection de l'environnement. J'ai participé aux activités régulières, telles que le nettoyage des plages (l'Islande est peut-être au milieu de nul part, mais elle est au centre des courants marins qui portent tous les déchets américains et européens), le travail dans les serres, les projets de reforestation ou encore de restauration de maisons.


L'association accueillant aussi des groupes de touristes internationaux pour leur faire découvrir l'Islande de façon écologique, j'ai appris quelques "fun fact" islandais pour guider les groupes à travers les rues de Reykjavik, sous les chutes d'eau de Gullfoss, et à côté des vagues de plage de sable volcanique.
Il y a eu de nombreuses rencontres : avec des italiens, des portugais, des chinois, des anglais, des marocains, des mexicains, des américains ... bref, beaucoup de monde ! Il y a eu quelques incompréhensions dûes à la langue (voir dans les anecdotes #Marlet et les loups-garous), des quiproquos et des chocs culturels (apparemment je ne fais pas cuire mes pâtes comme il le faudrait selon les vénitiens). Ces moments ont surtout été sources de fous rires et ont permis de nous rapprocher les uns des autres. 

En partant en Islande, je n'avais pas d'inquiétude par rapport à l'usage de l'anglais Je sais que je peux me débrouiller, et dans le pire des cas, google est toujours là). Cependant, étant de nature introvertie, j'étais incertaine quant à ma capacité à me faire des amis proches, ou à m'intégrer dans un groupe international. Ces questions ont été rapidement balayées par des sessions de pâtisserie à répétition, des jeux de société et de longues discussions. Je me suis rendue compte que nous vivions tous un peu la même situation : entre deux projets de vie, à la recherche d'un emploi ou d'un master, les volontaires, autres camp leader et moi étions tous un peu désorientés au sujet de notre avenir. Ces six mois dans le froid ont permis à certains de choisir leurs études, et à d'autres de trouver le poste dont ils rêvaient. J'ai moi aussi eu le temps de réfléchir, de voyager et réfléchir à nouveau pour savoir ce que je veux faire : finir mon master et commencer un nouveau projet de solidarité, mais cette fois, un peu plus loin.

Et finalement, ça t'a servi à quoi de partir là-bas ?

Je ne dirais pas que l'Islande m'a changée, mais cette expérience m'a définitivement permis de m'affirmer davantage, de gagner un peu confiance en moi, et de connaître mes capacités. Je sais aujourd'hui que je peux gérer des groupes de touristes frigorifiés, organiser un événement dans un autre pays et dans une autre langue, conduire sur la neige (très très lentement, mais je peux le faire !), planter des plants de tomates ...
L'Islande a été pour moi un temps de réflexion entrecoupé de voyages à couper le souffle, et accompagné par de nouvelles amitiés chaque jours. Ce voyage m'a permis de dénouer les interrogations que je me posais sur ma vie et la société en général. Aujourd'hui, je veux prendre action au sein d'autres projets internationaux, avec l'Union Européenne, ou avec d'autres associations environnementales.

i.PEICC x Village Rap : la jeunesse débat autour du rap et de la société

i.PEICC x Village Rap : la jeunesse débat autour du rap et de la société

Le mercredi 23 avril, i.PEICC est intervenu au Village Rap organisé par l’AFEV à La Maison pour tous Léo Lagrange, pour animer un atelier discussion mêlant rap, citoyenneté et parole jeunesse. De 14h à 16h, les jeunes présent·e·s ont participé à un débat mouvant, où chacun·e était invité·e à se positionner — littéralement — selon son point de vue : d’accord, pas d’accord, ou entre les deux.



Le rap est-il encore une culture alternative ?

Les échanges s’ouvrent avec spontanéité. Un jeune de 10 ans intervient : « Le rap, ça vient du Bronx »
. Une phrase simple qui replace l’histoire au cœur du débat. Rapidement, d’autres prennent la parole : on parle de la rue, des textes engagés, de liberté d’expression. Un nuance vient s’ajouter : aujourd’hui, le rap est présent partout — dans les médias, la pub, les grandes scènes. Peut-on toujours parler de contre-culture quand une partie du rap est institutionnalisée, voire commerciale ?

Les jeunes s’accordent sur une chose : le lieu ne fait pas le message. Ce n’est pas le fait de rapper dans la rue ou en salle qui définit l’engagement, mais l’intention, l’écriture, la démarche. Le rap évolue, mais garde en lui cette capacité à questionner la société.

Le rap revendique-t-il l’égalité entre les femmes et les hommes ?

Les points de vue divergent. Certains dénoncent une faible représentation des femmes, des textes parfois sexistes, ou une tendance à invisibiliser les rappeuses. D’autres rappellent que plusieurs femmes ont marqué l’histoire du rap, avec des textes puissants, et que cet espace leur reste accessible — même si les rapports de force restent inégaux.

Et puis, une remarque revient :
« Si on trouve le rap vulgaire, c’est peut-être parce qu’on le regarde encore comme une contre-culture. »
Une réflexion qui montre que le rap n’est pas figé, et qu’il continue de bousculer, de provoquer le débat — et c’est bien ce qui en fait une culture vivante.

L’intervention d’i.PEICC au lycée Léonard de Vinci

L’intervention d’i.PEICC au lycée Léonard de Vinci

Le jeudi 10 avril, le lycée professionnel Léonard de Vinci et le CFA ont organisé leur toute première Journée des associations, de 10h30 à 15h30. Une vingtaine d’associations et de structures locales étaient présentes pour faire découvrir leurs actions aux élèves. I.PEICC a marqué cette journée en mêlant témoignages, échanges, et curiosité.



Accompagnement personnalisé

L’association a mis en avant les échanges internationaux, avec une présentation du dispositif de volontariat européen dans le cadre du Corps Européen de Solidarité. De nombreux·se jeunes ont pu en apprendre sur les possibilités d’engagement à l’étranger, et se sont montré·e·s intéressé·e·s pour adhérer et participer aux prochaines actions.

Deux volontaires européen·ne·s actuellement engagé·e·s à i.PEICC, Paul et Calma, étaient également présent·e·s pour partager leur parcours : témoigner de leur expérience, parler de la mixité sociale que favorisent les projets de l’association, et échanger librement avec les élèves sur leurs envies d’avenir.
En parallèle, l’animatrice 16-25 ans du pôle jeunesse a présenté l’accompagnement proposé par i.PEICC pour les projets personnels et professionnels des jeunes du territoire.

Un moment d’échange et de connexion

La journée a débuté autour d’un accueil café, permettant de rencontrer l’ensemble des partenaires, l’équipe pédagogique et administrative du lycée, ainsi qu’une représentante du Bureau des entreprises (un dispositif rectoral qui facilite les liens entre jeunes, enseignant·e·s et structures pour l’insertion professionnelle).
Plus de 250 élèves ont circulé entre les stands tout au long de la journée. Des enseignant·e·s sont également venu·e·s pour approfondir les discussions avec les associations et encourager leurs élèves à s’impliquer.

i.PEICC remercie chaleureusement le lycée Léonard de Vinci pour son accueil convivial et l’organisation de cette première édition. Une journée qui a permis à l’association de se faire connaître davantage, de créer du lien avec les jeunes, et de faire rayonner ses valeurs et ses projets.
Une belle dynamique collective qui montre, une fois de plus, la richesse des engagements possibles dès le plus jeune âge !

Un roman, une lecture collective, un auteur engagé : rencontre avec Charles Robinson à i.PEICC

Un roman, une lecture collective, un auteur engagé : rencontre avec Charles Robinson à i.PEICC

Charles Robinson, qui sera sur la commune de Lattes en résidence de création littéraire Lattara, jusqu'à la Comédie du Livre de Montpellier à laquelle il participera, est venu découvrir le quartier de la Paillade, accompagné par Nourdine Bara. L'auteur est venu à i.PEICC pour un moment d’arpentage autour de son ouvrage Fabrication de la guerre civile.


La lecture collective a très vite ouvert la voie à un échange riche, vivant, parfois traversé de débats, toujours ancré dans les réalités sociales, politiques et humaines. Un moment type d’éducation populaire : des voix qui se croisent et des vécus qui s’expriment.Des personnages récurrents, des tresses narratives

Dans Fabrication de la guerre civile et un autre roman antérieur, Charles Robinson met en scène environ 150 personnages, aux surnoms singuliers. Ces deux livres se répondent, et certains personnages y réapparaissent, permettant une reconnexion immédiate à leur univers. Ce choix d’écriture permet d’ancrer des repères sensibles et imaginaires, loin des étiquettes figées des prénoms.

Il parle de « tresses narratives » : des fils entrecroisés, des personnages qui reviennent par grappes, sans forcément de lien direct, mais qui activent la mémoire du lecteur, enrichissent la lecture et donnent une profondeur au récit.

Fiction ancrée, écriture documentée

L’histoire se déroule dans un lieu fictif : la Cité des Pigeonniers. Pourtant, elle puise largement dans le réel. L’auteur l’a construite à partir de mois de récoltes : souvenirs, situations, visages, dialogues… Initialement centré sur un personnage féminin, le récit s’est ensuite élargi à une multiplicité de trajectoires, de voix, de contradictions.

Charles Robinson se définit comme un auteur de romans politiques et sociaux, mais à travers l’imaginaire. Pour lui, la fiction permet de déplacer le regard, de retrouver une forme de lucidité face à une réalité saturée d’informations, souvent épuisante. Il parle d’une « lucidité noire », traversée par une énergie, une poésie, un humour qui sont autant de manières de résister, de parler du monde autrement.

Langage, humour et expérimentations

L’humour, dans son roman, s’exprime dans le langage, les tournures, les inventions, avec un regard attentif à la façon dont on parle dans les quartiers, et une volonté de se réapproprier le langage pour en faire une matière poétique. L’écriture est aussi pensée comme un travail de composition : fragments de vie, rythmes, trajectoires… L’idée n’est pas de livrer une narration classique, mais de construire une expérience de lecture, qui fasse écho à la complexité du réel, sans pour autant perdre le lecteur.

Partager l’œuvre, faire société autrement

Charles Robinson n’écrit pas pour une cible précise. Il parle de « littérature de comète » : un livre qui touche par-ci par-là, qui traverse des publics différents. Il cherche à faire circuler son œuvre dans des espaces variés : cités, MJC, lieux associatifs… avec cette question en toile de fond : comment partager une œuvre avec celles et ceux pour qui elle fait sens ?

Ce moment d’échange à i.PEICC a aussi permis d’ouvrir sur des réflexions collectives autour de la dés-adhésion à la société, de la légitimité des lois, des espaces de révolte, ou encore du rôle des jeunes générations dans les mobilisations.
 Des discussions vives, où toutes celles et ceux qui le souhaitaient ont pu confronter ses expériences et ses ressentis, dans un climat d’écoute et de parole libre.

Un grand merci à Charles Robinson pour ce moment, et à toutes les personnes présentes pour leurs prises de parole et leur curiosité.


i.PEICC au MIAM : vernissage et immersion dans l’art du quotidien

i.PEICC au MIAM : vernissage et immersion dans l’art du quotidien

Le mercredi 9 avril, les volontaires et  jeunes d’i.PEICC se sont rendu·e·s à Sète pour une sortie culturelle organisée dans le cadre du programme M28 – Terres de culture. Un après-midi entre art, nature, graphisme et poésie visuelle…

Une virée au grand air

L'après-midi a commencé par une balade à travers la ville de Sète, en direction de la crique de la Nau pour un temps de cueillette et d'inspiration les pieds dans le sable : coquillages, bois flotté, sable... de quoi alimenter les futures animations du mercredi matin avec les enfants ! 
Fabrication de pâte à modeler maison à base de maïzena, création de miroirs décorés de coquillages, ou encore expérimentation autour du sable coloré. L'objectif ? Créer du lien entre art et science, et partager ces inspirations naturelles avec les plus jeunes, s'inspirant de l'exposition au MO.CO., notre partenaire d'Art ensemble.

Une avant-première au MIAM

Par la suite, rejoints par la présidente d'i.PEICC, les jeunes ont eu l'opportunité d'assister à l'avant-première de l'exposition "SUPERBEMARCHÉ" au Musée International des Arts Modestes, en présence des commissaires de l'exposition et de l'un des collectionneurs qui a mis à disposition son fond... et sa mémoire.
 Cette visite exclusive dans le cadre de partenariat avec M28, a permis une découverte privilégiée du lieu et de ses coulisses. Présentée par les commissaires, l'exposition met à l'honneur les papiers d'agrumes — ces fins papiers de soie colorés qui emballent les fruits — et les fait dialoguer avec les arts modestes et les arts appliqués.

Quand l’emballage devient œuvre

L'exposition interroge notre rapport aux objets du quotidien : du sac plastique au billet de banque, des goodies aux packagings alimentaires, toutes ces images marchandes s'approchent des œuvres à part entière tout en restant anonymes.
 Ces objets, souvent jetés, sont ici conservés, étudiés, détournés, jusqu'à devenir des supports narratifs. Chaque image devient une lettre, un alphabet graphique qui raconte une histoire collective. 
Le lien avec le graphisme, le marketing, l'histoire de la consommation et notre manière de faire société est fort et stimulant. Une belle manière d'élargir nos références et de nourrir nos inspirations !

Un moment collectif inspirant

Cette journée à Sète a aussi été un temps de cohésion et de respiration pour le groupe, mêlant découverte culturelle, balade en plein air et inspiration créative.
 Entre art modeste, graphisme et regards portés sur nos objets quotidiens, cette sortie ouvre des pistes à explorer, des histoires à raconter et des matériaux à transformer.
Une belle illustration de ce que permet M28 : créer des ponts entre la culture, les territoires, les individu·e·s... et les imaginaires.

Et pour une mise en image de cette après-midi, cliquez-ici pour visionner la vidéo postée sur notre Instagram !

Formations Valeurs de la République et Laïcité 2025

Formations Valeurs de la République et Laïcité 2025

iPEICC vous propose deux journées de formation consacrées au principe de laïcité et à ses implications dans la vie quotidienne.

Gratuit et ouvert à tous . N'hésitez pas à vous inscrire ! 

Renseignements / INSCRIPTIONS : Olivier HALET 07 78 64 38 62

 

"Quand il fait du vent, les arbres dansent" : La Paillade racontée avec Christel, membre de l’Université Citoyenne

"Quand il fait du vent, les arbres dansent" : La Paillade racontée avec Christel, membre de l’Université Citoyenne

Le 25 mars à 10h30, à l’approche de la ZAT 2025 (Zone Artistique Temporaire), a eu lieu le vernissage de l’exposition Quand il fait du vent, les arbres dansent par Marielle Rossignol. Christel, membre de l’Université Citoyenne et figure connue du quartier, a participé au projet. Cette exposition met en lumière l’âme de la Paillade à travers des portraits issus d’une exploration humaine et intime du territoire.


Un voyage visuel et humain au cœur de la Paillade

Pendant un an, les photographies seront exposées aux Halles des 4 Saisons, un lieu emblématique de la Paillade. Chaque image témoigne d'une saison particulière, d'un instant figé dans le temps. Mais au-delà des clichés, c’est la rencontre humaine qui émerge avec force. Christel, a pris part au projet en apportant sa vision du quartier. Elle a partagé ses histoires, ses anecdotes de vie et sa perspective sur la Paillade, contribuant ainsi à ancrer l’exposition dans une réalité sociale et humaine. Ces récits ont enrichi le projet et ajouté une dimension de lutte contre les stéréotypes qui pèsent souvent sur ce quartier.

Lutter contre la réputation du quartier : Un acte de résistance par l’art

La Paillade souffre d'une réputation souvent négative, alimentée par des préjugés et une vision réductrice du territoire. À travers cette exposition est associée une volonté de briser ces clichés et d'offrir une autre perception du quartier. Représentées par des habitant·e·s et commerçant·e·s, les photographies vont au-delà de l’image du quartier souvent réduite à des stéréotypes. Elles révèlent davantage les vies et les histoires qui s'y croisent, offrant une vision plus riche et nuancée de cet endroit. L’exposition se concentre sur des personnes réelles du quartier, des figures représentatives qui participent à la construction de son identité. Le projet devient ainsi un acte de résistance artistique, un moyen de réhabiliter l'image du quartier et de démontrer sa richesse humaine et culturelle.

Depuis ma fenêtre, les arbres dansent : Une poésie du quartier

Un après-midi au domicile de Christel avec Marielle, elles observaient l'horizon du quartier visible par la fenêtre: « Depuis ma fenêtre, j’observe les arbres qui dansent lorsqu’il y a du vent ». Marquée par cet échange avec Christel, Marielle en a puisé l’inspiration pour le titre de son projet. Cette image poétique est devenue le fil conducteur de l’exposition. Elle illustre non seulement la beauté du quartier, mais aussi sa dynamique vivante, où chaque souffle de vent, chaque mouvement des arbres semble raconter l’histoire du lieu et de ses habitants.

Cette initiative montre aussi que l’art peut être un puissant levier pour changer la perception d’un lieu, lutter contre les préjugés et mettre en avant la mixité.

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Peuple et Culture
Association de Jeunesse et d’Éducation populaire

i.PEICC lutte contre l’exclusion sociale, professionnelle et culturelle à travers le développement d’une citoyenneté active.

Peuple et Culture développe des démarches d’éducation populaire, favorisant l’éducation critique, l’autonomie, l’ouverture culturelle et interculturelle, la transmission des savoirs, le goût de l’expression et de l’action collective, de la créativité et du vivre ensemble.
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