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Welcome to Kalamata!

Welcome to Kalamata!

Le témoignage de Thaïs, volontaire en Grèce pour l’association KANE

Première impression en arrivant en Grèce : Je me retrouve pour la première fois seule, dans un endroit inconnu, dont je ne parle pas la langue.

C’était étrange, mais j’étais surtout très excitée, cela venait de commencer concrètement. Je n’ai pas eu de mal à suivre les instructions et trouver mon chemin. Mais première notification ; ils ne savent pas bien parler anglais. Mes premières impressions durant mon trajet entre Athènes et Kalamata ont été très positives, j’ai été très impressionné par les montagnes, les plaines, toute cette verdure.

En vue de la situation sanitaire, j’ai dû faire une quarantaine en arrivant, je n’ai donc pas pu visiter Kalamata directement. Mais j’ai été bien reçue, tout était bien préparé. Aussi j’avais la vue depuis mon balcon sur la montagne principale, qui est vraiment magnifique.

Une fois la quarantaine terminée, on nous a fournit toutes les instructions nécessaires, nous nous sommes dirigés tous les trois vers notre appartement. Il est bien situé, en centre-ville, et juste à côté d’un supermarché. Un des colocataires est venu nous chercher, et nous avons rejoints les deux autres. Ils étaient souriants et ouverts, ils nous ont bien accueillis, l’appartement est grand. Après une petite discussion et s’être un peu installés, on a fêté notre arrivée et l’anniversaire d’une autre volontaire, du coup, le dernier soir avant le confinement, dans un restaurant puis chez nous.

Le premier week-end nous avons décidés avec mon ami Lucas de partir en randonnée dans la montagne pour voir la vue sur Kalamata et la mer, ce n’était pas très loin (6 km), facilement accessible et vraiment beau. On a découvert une petite grotte et attendu le coucher du soleil.

Ensuite est venu le premier jour de notre mission. J’ai été agréablement surprise par le lieu, le fait qu’il soit tous dans un terrain ouvert et plutôt spacieux. Les chiens étaient à peu près tous très accueillants, ils te sautent dessus dès ton arrivée (attention ils salissent beaucoup). Bon bien sûr beaucoup de sécrétions et de bols à nettoyer, mais surtout beaucoup d’amour à partager.

Nous sommes allés plusieurs fois à la plage, j’en ai découvert une par hasard en me perdant, il a continué à faire très bon pendant longtemps. Quand même chanceux de pouvoir être en t-shirt à la plage en Novembre. On pouvait même toujours se baigner.

Et au fur et à mesure des moments passé ensembles avec les autres volontaires, aussi ceux de l’autre appartement, nous avons créé de grands liens. Je garderai en mémoire ces diners, ces apéros, nos jeux de sociétés, ces rires partagés, tous ces moments passés ensembles.

Il était juste compliqué, étant 7, de placer pour chacun son moment et son espace pour se préparer à manger et pour la douche/toilettes. Aussi pour le ménage, tout était rapidement sali.

Ils parlaient tous très bien anglais, et en communiquant, j’ai pu sentir mon niveau augmenter rapidement. Je ne pensais pas mais c’est très efficace la pratique directe. N’ayant pas les cours prévus de grec, je le travail quand même de mon côté, apprendre un nouvel alphabet est très intéressant et je voulais pouvoir le lire. C’est pratique car par exemple, au supermarché, c’est parfois compliqué de comprendre de quoi il s’agit.

Il y a beaucoup d’oliviers bien sûr, et étant dans la saison j’ai pu faire la récolte et le tri avec le refuge, dont la vente permettra de payer la nourriture pour les chiens.

Il y a également beaucoup d’agrumes, orangers, citronniers, et mandariniers, dont c’est aussi la période.

L’hiver et le mauvais temps ont fini par arriver, ici il pleut beaucoup dans cette période, mais j’ai eu la chance de pouvoir voir une petite tornade. Même s’il n’y avait aucun danger, c’était très impressionnant.

Après un mois, les deux français avec lesquels je suis arrivée sont repartis, cette séparation fut déjà compliquée. Ce le fut d’avantage quand les trois autres ont suivis deux semaines plus tard, et que nous nous sommes retrouvées à deux dans notre appartement, entourées de nos dessins, et de nos souvenirs. Mais je garde espoir de pouvoir les revoir un jour.

Je n’ai pas pu aller voir plus loin que les côtes de Kalamata en raison du confinement, mais je compte rester plus longtemps pour en découvrir d’avantage, j’apprécie beaucoup les montagnes et la flore de ce pays.

Et malgré la lourde charge de mon travail, tous ces chiens me manqueront beaucoup aussi.

Je ne raconterai pas en détail ce serait bien trop long, tant j’ai fait de découvertes et d’expériences.

Ça m’a appris beaucoup de choses, dans l’autonomie, l’adaptation, l’ouverture. Et de manière générale, je me sens mieux depuis que je suis ici. Se retrouver dans un milieu totalement nouveau permet de laisser tout le reste de côté. J’avais certaines craintes mais c’est plus simple que ce que je pensais. Et honnêtement, c’est mieux que ce que j’avais envisagé.

C’est d’ailleurs pour ça que j’ai décidé de rester davantage, et de passer les fêtes de fin d’années ici, avec ceux qui sont restés.

On a décoré notre appartement pour Noël et nous sommes actuellement dans les préparatifs. On a décidé de préparer chacun un plat typique de notre pays.

J’espère aussi que le confinement se terminera bientôt et que je vais pouvoir aller plus loin, en découvrir davantage. Encore bien des choses sont à venir et je ne veux pas que ça se termine…

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