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 Filmer pour raconter : un projet participatif au cœur du quartier

Filmer pour raconter : un projet participatif au cœur du quartier

Un nouveau projet de vidéo participative a débuté le 27 janvier 2025, avec l’accompagnement d’Odile Dufant, chargée de projets audiovisuels à l’association Les Ziconofages.


Fruit d'un partenariat ancien entre i.PEICC et les Ziconofages, ce projet se développe au fil de l'Université Citoyenne des lundis après-midi. À ce jour, deux séances ont lieu et d'autres en perspectives. Les participant·es ont pu (ré)approcher le domaine de la vidéo, avec la contribution d’une professionnelle de l’image. Le but étant de mettre à disposition l’outil caméra, afin que toute personne puisse porter un regard par la vidéo.

Un projet basé sur la valorisation des témoignages des habitant·e·s du quartier…

La démarche est motivée par l'envie de redonner la parole des participant·e·s au projet et des personnes rencontrées malgré une potentielle défiance envers la caméra.

En effet, le rapport que les habitant.e.s d'un quartier populaire comme celui de la Paillade peuvent entretenir avec les médias peut s'avérer complexe. La désinformation et le manque de représentativité sont au cœur de cette problématique. En effet, certains faits peuvent être amplifiés par les médias, qui les relaient uniquement sous un angle péjoratif.

La diversité du quartier n'est pas suffisamment valorisée, ce qui peut fausser la perception de la Paillade à travers la couverture médiatique. C'est pourquoi, l'appréciation de la population pour certains médias a chuté, favorisant un climat de méfiance et de tension. Se pose ainsi la problématique suivante : Comment (re)donner confiance aux médias dans un contexte socio-politique épineux ?

…par celles et ceux qui y vivent.

La force de cette initiative repose sur une volonté d’être au plus proche des habitant·es. Certaines participantes issues du quartier, apportent un soutien supplémentaire. Leur connaissance du terrain facilite l’immersion et la création de liens. Cette dynamique permet au projet de se développer, porté par des échanges riches et significatifs.

 

Le workshop Art Ensemble approche !

Le workshop Art Ensemble approche !

Chaque année dans le cadre du Parcours Art Ensemble,  l'école des Beaux arts de Montpellier, MO.CO. ESBA, propose pour les jeunes personnes de 16 à 25 ans une semaine de workshop avec un jeune artiste de son choix. Cet artiste est ensuite accueilli pour la résidence artistique Paillade Contemporain dans les murs d'i.PEICC. Une véritable rencontre professionnelle, technique, en ouverture sur l'école, avec des échanges très libres.

Cette année les jeunes seront guidés par Baptiste Eybert pour leur présenter l’art textile sous une forme complète, mélangeant art plastique et art vestimentaire. L’ensemble de ce workshop sera réalisé avec 100% de matières recyclées.

Selon Baptiste il est important de pouvoir créer et essentiel de pouvoir montrer, sans forcément passer par les méthodes habituelles telles que les expositions, rendus de fin de workshop, mais par le biais du vêtement. Les jeunes porteront leurs créations, pour qu’elles puissent circuler dans leurs environnements communs, ou privés permettant une visibilité différente.

Le workshop se déroulera sur la semaine en plusieurs temps, sous la forme de défis.

Par exemple le premier défi sera lancé le lundi 17 février au matin, directement au marché vestimentaire de la Mosson, il est important pour Baptiste, que cela commence là, tant symboliquement que pédagogiquement.

Le vendredi 21 février sera le dernier jour de ce workshop, et donc le dernier défi. Il sera venu le moment de la monstration de leurs créations, l’organisation d’un shooting photographique, à l’école réunissant les codes du monde de la mode,  permettant de présenter leur collection de vêtements commune, ainsi que de récupérer des photos de leurs œuvres respectives, laissant une autre forme de souvenirs.

Lors de ce workshop les jeunes découvrent pleinement l'école des beaux-arts et peuvent poser toutes leurs questions aux équipes concernant les outils, la scolarité, le concours d'entrée. Des étudiants sont aussi présents pour faciliter la relation à l'école.

Source image : site du MRAC

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec la Compagnie PULX pour DANSE AU MUSEE aux côtés de l'ESTANC

Avec la Compagnie PULX pour DANSE AU MUSEE aux côtés de l'ESTANC

Alors que 2025 s’amorçait le MO.CO. a accueilli les jeunes d'i.PEICC autour de la notion d'identité. Toute une semaine, animée par des membres de la Compagnie PULX : une chorégraphe, un vidéaste, et un compositeur pour l'occasion au service de la créativité des participants de 14 à 25 ans, dont ceux à nos cotés de L'Estanc impliqués, de divers horizons aussi et très motivés. Encore une fois de belles rencontres !

 

L’Estanc est une structure de mise à l’abri de mineur·e·s non accompagné·e·s arrivant dans le département de l’Hérault. Elle accueille les jeunes se présentant comme mineur·e·s non accompagné·e·s et sollicitant la protection du Département, dans l’attente de la décision statuant sur leur minorité et leur isolement. Le Tiers Lieu Culturel est très heureux de les retrouver pour les accueillir tout prochainement afin de leur présenter l'ensemble des actions de l'association sur ces différents axes sur le quartier Mosson pour sans doute esquisser des parcours à relier, à soutenir encore.

Pour revenir ensemble sur cette semaine chorégraphiée, filmée et mise en son, une projection du montage de la vidéo par Elsa Decaudin et de la composition musicale de Clément de PULX se déroulera le jeudi 20 à 16h à l’auditorium du MO.CO. Panacée pour les équipes et les jeunes. Elsa, volontaires en service civique au Tiers Lieu Culturel d'i.PEICC aura réalisé un montage des rushs de ces journées qui sera lui aussi visionné.

Nous remercions l'ensemble des équipes du MO.CO. pour cette belle proposition et son accueil, et particulièrement les médiatrices qui nous ont accompagnés sur ce temps, ainsi que la Compagnie PULX. Alors retrouvons-nous aux vernissages des prochaines expositions du Mo.CO. aussi !

(Toutes les photos par i.PEICC dans l'exposition "Parade, une scène française. Collection Laurent Dumas", au MO.CO.)

 

Une nouvelle page se tourne pour le quartier de La Paillade

Une nouvelle page se tourne pour le quartier de La Paillade

Christel, membre de l'Université Citoyenne et habitante de la Paillade depuis 49 ans, a participé à la cérémonie de lancement de la démolition de la résidence Saturne.


Le mardi 21 Janvier 2025 marque le premier coup de pelle de démolition donné par le maire de Montpellier, Michaël Delafosse. C’est lors du discours de lancement que Christel a pris la parole en tant qu’ancienne habitante de la résidence durant 33 ans.

Une nouvelle page se tourne pour le quartier

Lors de l’événement, Christel a oscillé entre des sentiments contradictoires et un attachement certains aux souvenirs vécus dans la résidence. Entre tristesse et nostalgie, c’est une impression de changement qui vient s’ajouter à ce moment fort.

S’investir personnellement pendant plusieurs années dans la vie d’un quartier reflète le passage du temps et les liens qui s’y tissent. Un lien social se développe ainsi, nourri par le passé tout en étant tourné vers l’avenir, créant une dynamique de partage et de croissance collective.

Agir contre la stigmatisation

Cette démolition représente une étape clé dans le projet de transformer le quartier de la Paillade en un lieu de mixité sociale et de soutien. La lutte contre la stigmatisation demeure l'une des problématiques majeures dans l'ambition d'améliorer la dynamique sociale collective.

Cette démolition marque une étape importante dans la déconstruction de l’imaginaire collectif stigmatisant le quartier, ce qui demeure une bataille ardue. C’est un engagement sur le long terme qui nécessite la contribution de tous.

Valoriser le quartier au nom de la mixité

L'attachement de Christel au quartier, en affirmant qu'elle souhaite « ne jamais quitter le quartier », reflète une identité profonde, très ancrée à ce lieu. Les cultures en partage et la proximité entre les habitants sont des caractéristiques significatives de la Paillade.

La résidence Saturne, une fois démolie, laissera place à la création d’un nouvel espace vert nommé le « cours des Halles », dont l'un des objectifs sera de permettre la rencontre et de favoriser la diversité.

Témoignages et réflexions sur l’évolution sociale de la Paillade, un quartier populaire

Témoignages et réflexions sur l’évolution sociale de la Paillade, un quartier populaire

Témoignages et réflexions sur l’évolution sociale de la Paillade, un quartier populaire


Durant le mois de décembre, un arpentage et une rencontre littéraire ont eu lieu. Ces deux temps de rencontre étaient ouverts à tous·tes et ont permis aux participant·es de partager leurs réflexions portant principalement sur l’éducation, le milieu social et la mixité, et ouvrant la voie à des échanges enrichissants, en présence d’une figure emblématique du quartier de la Paillade.

Henri Quatrefages, instituteur à la retraite résidant à la Paillade depuis plus de 40 ans, est une référence engagée pour une éducation populaire forte. Représentant de l’UFOLEP, 1ère fédération sportive multisports affinitaire de France, l’émancipation de l’individu via la culture, le loisir et l’éducation est au cœur de son engagement.

A l’écoute des habitants du quartier, il est l’auteur d’un essai intitulé Coïncidences, dans lequel il y porte son regard. Dans cette continuité, il a donné la parole à certain·es de ses ancien·es élèves de l’époque qui sont aujourd’hui devenus ses ami·es, afin de mettre en lumière leurs récits de vie. Ces échanges ont conduit au récit Quartier intime, qui rassemble douze témoignages de femmes et d’hommes issus du quartier de la Paillade.

A cette occasion, un arpentage a été organisé le 12 décembre 2024 au sein de l’i.PEICC, en présence d'Henri Quatrefages en tant qu’auteur, mais également en tant qu’ancien instituteur. Il a pu témoigner de l’évolution de la profession, en congruence avec l'éducation de façon générale. Des échanges spécifiques avec les participant·es. en ont découlé : au sujet du système scolaire, de la diversité des classes scolaires et de l'accompagnement.

S'inscrivant dans cette dynamique, d’autres sujets sociétaux ont émergé en lien avec la vie professionnelle, sociale et avec l’impact des évolutions récentes.

Travailler et vivre au quartier : Une réalité complexe

Une approche commune s’est établie en analysant les tendances de l’époque et en les confrontant à la réalité d'aujourd'hui.

La question de la distinction entre vie professionnelle et personnelle a été particulièrement discutée. Pour certain·es participant·es, il est apparu qu’auparavant, le travail était plus aisément séparé de la vie quotidienne. Henri Quatrefages, ancien maître d'école de quartier, a partagé son expérience personnelle, soulignant que sa proximité avec son lieu de travail contribuait à la nature authentique des relations qu'il entretenait avec ses élèves et leur famille.

Une comparaison a été établie avec la société actuelle, qui n'a plus les mêmes besoins face à cette problématique.

Les évolutions technologiques, facteur de changements sociétaux 

Aujourd’hui, il devient parfois difficile de faire cohabiter les espaces professionnel et personnel, notamment en raison des évolutions technologiques et de nouvelles attentes : le “choc des générations” est un sujet qui a rapidement été amené par la suite. Il a été question de la manière dont les générations perçoivent le rapport au temps et l’influence des technologies désormais omniprésentes dans notre société. 

Les discussions se sont ensuite orientées vers des réflexions plus larges sur la réussite sociale et les modèles qui la façonnent…

Les “exceptions consolantes” : Une réalité à nuancer

Afin de poursuivre, Henri Quatrefages a exploré le phénomène de ce qu’il nomme les "exceptions consolantes" : ces figures de réussite issues de milieux populaires qui parviennent à s’extraire de leur condition sociale. Bien que ces exemples soient motivants, l’auteur a souligné qu’ils ne doivent pas être considérés comme représentatifs de la majorité. Ces parcours de réussite, bien que rares, ne doivent pas occulter les inégalités structurelles qui perdurent dans la société.

Cette discussion a alimenté un débat sur la pression sociale pour réussir et sur le choix d’être soi-même sans se conformer à un modèle unique de réussite. C’est cette philosophie que l’auteur souhaite maintenir à l’esprit lorsqu’il présente le fond de son récit.

 


Sur cette lancée, une rencontre littéraire a été organisée la semaine suivante en collaboration avec l’association Esprit Libre, toujours avec la présence de l’auteur et de l’un des témoins du récit : Boumé Benali. Ce fut la continuité des échanges établis lors de l’arpentage, mais avec de nouveaux regards.

L’évolution du quartier et la mixité sociale

« Pour élever un enfant, il faut tout un village », suivi de la réflexion « Pour connaître le village, il faut être parti du village ». Ces proverbes africains illustrent le lien entre l’origine, l'ouverture d'esprit et le retour aux racines. Après avoir quitté son quartier pour Paris, Boumé est revenu à la Paillade. Son père ayant participé à la construction du quartier, il a pu observer et témoigner concrètement de son évolution et des nouvelles dynamiques.

La question de la mixité dans le quartier a été soulevée : comment maintenir cette diversité sociale face aux mutations urbaines et éviter la gentrification ? En effet, l'augmentation des loyers risque de déplacer les habitants originaux.

La place de l’éducation : Clé de l’égalité des chances ? 

Cette problématique du logement et de la mixité trouve un prolongement direct dans l’éducation. Si l’école est souvent perçue comme un moyen de sortir de la précarité, certain·es participant·es ont exprimé leurs doutes quant à son efficacité réelle dans le contexte de quartiers populaires. Les inégalités d’accès à une éducation de qualité demeurent, et la question de savoir si l’éducation peut réellement être un levier d’égalité des chances a été largement débattue.

Plusieurs participantes, mères de famille, ont établi un consensus : les jeunes des quartiers populaires, souvent issu·es de familles modestes, se retrouvent confronté·es à un manque d’outils pour s'orienter scolairement, qu’il s’agisse d’accès à la culture, de ressources éducatives ou d'orientation. La stigmatisation de certaines origines, notamment la langue arabe, ajoute à ces difficultés, exacerbant les inégalités scolaires. 

Les échanges ont donc mis en évidence les interconnexions entre l'évolution des quartiers populaires, le marché du logement, la mixité sociale et l'accès égalitaire à l'éducation.

Ces thématiques sont toutes liées par un même défi : celui de garantir à chaque individu, quel que soit son milieu d'origine, les moyens de s'épanouir et de réussir dans un environnement souvent inégalitaire.

Les volontaires de l'I.PEICC au siège de Peuple et Culture à Paris

Les volontaires de l'I.PEICC au siège de Peuple et Culture à Paris

Découvrir, comprendre, agir : l’éducation populaire en action.


À l’occasion des 80 ans du mouvement national d’éducation populaire, les volontaires ont eu l’opportunité de participer à une formation civique et citoyenne organisée au siège de Peuple et Culture à Paris. Une expérience immersive qui leur a permis de mieux comprendre les enjeux citoyens et sociétaux tout en découvrant des outils pratiques issus de l’éducation populaire.

Objectifs de la formation 

| Créer du lien et encourager le co-apprentissage entre volontaires engagé·es dans diverses missions de service civique.  

| Aborder des thématiques citoyennes et sociétales essentielles.

| Expérimenter des méthodes et outils innovants de pédagogie non-formelle et d’éducation populaire. 

Durant 2 jours et demi de formation, les volontaires ont participé à plusieurs activités alternées entre plusieurs temps d’échanges informels :

 

  • Planspiel : un jeu de simulation politique 

Chacun·e des volontaires ont participé à un débat politique fictif en endossant le rôle de député·e. Un parti leur a été imposé aléatoirement. Cette activité leur a permis de comprendre différentes perspectives, de développer des compétences en prise de parole et en négociation, tout en expérimentant une forme d’apprentissage participante et stimulante. 

  • Arpentage vidéo : décryptage des médias

À travers l’analyse de vidéos (sons, images, procédés de réalisation, et commentaires YouTube), les volontaires ont exploré des mécanismes d’influence médiatique. Cette démarche collective a permis de formuler des hypothèses, de contextualiser les contenus et d’alimenter des discussions enrichissantes. 

 

  • Décryptage du quartier du 11e : lieux d’expression publique

Un groupe a exploré le quartier et a identifié des lieux d’expression et de contre-pouvoir (librairies, street art, théâtres, studios, etc.). Une cartographie a été réalisée comme moyen de restitution. Ici, un focus a été fait sur la présence et l’importance des espaces d’expression citoyenne dans notre société.

Le second groupe est allé au contact des habitants dans un but d'échanges sur un thème politique. La question : “ Sommes-nous toujours en démocratie ? ” a été portée sur la place de la République afin de s’imprégner des réponses des passants.

Cette formation illustre la puissance de l’éducation populaire : apprendre en faisant, en échangeant et en réfléchissant collectivement. De ces actions ressort un questionnement particulier : face aux défis d’aujourd’hui, comment l’éducation populaire peut-elle être un levier essentiel pour construire un avenir plus équitable et participatif ?

Jana raconte son stage à i.PEICC !

Jana raconte son stage à i.PEICC !

Nouvelle expérience, nouvel environnement, nouveau public : Jana raconte son stage à i.PEICC !


Pour le premier semestre de ma dernière année d’études supérieures en éducateur spécialisé en accompagnement psycho-éducatif, j’ai eu la chance de partir cinq mois en Erasmus à Montpellier. En effet, je viens de Belgique, de Liège plus précisément. Durant cette période, j’ai eu l’opportunité d’effectuer mon stage au sein de l’association i.PEICC, située à La Paillade, un quartier prioritaire de la ville.

En quoi a consisté mon stage ?

J’ai été chaleureusement accueillie par une équipe formidable, ce qui m’a permis de m’intégrer rapidement et de travailler dans une ambiance collaborative et bienveillante.

Au cours de ce stage, j’ai été positionnée sur le pôle citoyenneté, où j’ai travaillé principalement avec Mélissa. J’ai participé activement aux ateliers de l’Université Citoyenne, organisés chaque lundi après-midi. Ces ateliers visent à recueillir et valoriser la parole des habitants, en suscitant leur capacité à formuler leur propre expertise, qu’il s’agisse de la vie quotidienne dans le quartier ou de sujets de société plus vastes.

J’ai également pris part aux ateliers de rue, une approche basée sur l’aller-vers : il s’agit de déplacer les activités à l’extérieur pour aller à la rencontre des habitants. Cette démarche d’ouverture, d’écoute et de disponibilité permet d’aborder des thématiques précises tout en restant à l’écoute des besoins individuels des personnes. Le but premier n’est pas d’imposer un sujet, mais d’être présent pour dialoguer, soutenir et, parfois, orienter ceux qui en ont besoin.

De plus, j’ai co-animé et animé des séances d’arpentage, une méthode de lecture collective et collaborative. Ces ateliers inclusifs permettent à chacun·e, quelle que soit sa maîtrise de la lecture ou du français, de découvrir un livre, d’échanger et de réfléchir ensemble. Cette activité favorise la convivialité, l’ouverture d’esprit et l’échange interculturel.

J’interviens également avec Kader sur le PRE (Programme de Réussite Éducative), sur la classe relais et sur l’accueil jeunes.

Ce stage m’a beaucoup apporté, tant sur le plan personnel que professionnel. Travailler dans un quartier prioritaire, en contact direct avec des adolescents et des adultes issus d’horizons variés, m’a permis de développer de nouvelles compétences et de me confronter à des réalités sociales que je connaissais peu.

Ce que ce stage m’a apporté en tant que future éducatrice :

  • Un renforcement de mes compétences relationnelles : J’ai appris à adapter ma communication à des publics très divers, à écouter activement et à répondre de manière bienveillante et adaptée.

  • Une meilleure compréhension des réalités sociales : J’ai découvert les enjeux spécifiques des quartiers prioritaires, notamment les problématiques liées à l’éducation, à l’insertion sociale et à la citoyenneté.

  • Une approche concrète du travail de terrain : L’expérience m’a permis de comprendre l’importance de l’écoute, de la présence et de l’adaptabilité dans l’accompagnement des individus et des groupes.

  • Le développement de méthodes inclusives : Les ateliers de rue, les ateliers Université Citoyenne et les arpentages m’ont appris à proposer des activités accessibles à tous, favorisant l’implication et la participation de chacun.

  • Un enrichissement personnel : Ce stage a renforcé ma capacité d’adaptation, ma curiosité, mon authenticité, l’écoute active et mon ouverture aux autres cultures et modes de vie.

  • Une meilleure préparation au rôle d’éducatrice spécialisée : J’ai consolidé mes compétences en animation et en médiation, qui seront essentielles dans mon futur métier.

En conclusion, cette expérience a été extrêmement formatrice et m’a confortée dans mon choix de devenir éducatrice spécialisée. Je suis reconnaissante d’avoir eu l’opportunité de travailler avec une équipe investie et d’apprendre auprès des habitants du quartier.

Sorties du Tiers Lieu Culturel au MO.CO. et Galerie Aperto

Sorties du Tiers Lieu Culturel au MO.CO. et Galerie Aperto

Les participant.es au Parcours Art Ensemble ont visité plusieurs expositions en un après-midi riches d'esthétismes, de rencontres, et de découvertes de techniques artistiques.

Tout d'abord reçu par Nicolas Foix (ci-dessus), récemment diplômé de l'ESBAM et participant au Parcours, puis référent chaque année depuis son entrée à l'école, nos jeunes visiteurs ont bénéficié de sa médiation à la galerie Aperto. Nous y attendaient des œuvres de l'exposition Pangée (lien) dont certaines de Philip Berg, artiste associé par le MO.CO. l'an dernier à i.PEICC, notamment pour un workshop.

Puis nous nous sommes rendus à La Panacée accueillis par Charlette médiatrice du MO.CO. Deux expositions se sont déployées sous nos yeux. Les visites ont été suivies d'un atelier de pratique médiatisé.

Le lendemain les participants ont pris un temps de bilan en groupe médiatisé par l'animatrice du Tiers Lieu Culturel. Les impressions étaient très diverses et convergeaient vers de forts ressentis, parfois en lien avec l'actualité.

Quelques jours plus tard l'animatrice a proposé de réaliser des œuvres peintes dans l'esprit (thématiques et techniques) des pièces de PERENNIAL de Laura Garcia-Karras.

Les prochaines expositions nous serviront de supports à la conception de nos ateliers engagés avec nos voisins habitants de notre quartier de la Mosson. Cette étape de visites était une excellente mise en condition préparatoire.

Nous remercions le MO.CO., Aperto et Nicolas !

 

 

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Peuple et Culture
Association de Jeunesse et d’Éducation populaire

i.PEICC lutte contre l’exclusion sociale, professionnelle et culturelle à travers le développement d’une citoyenneté active.

Peuple et Culture développe des démarches d’éducation populaire, favorisant l’éducation critique, l’autonomie, l’ouverture culturelle et interculturelle, la transmission des savoirs, le goût de l’expression et de l’action collective, de la créativité et du vivre ensemble.
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