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Témoignages et réflexions sur l’évolution sociale de la Paillade, un quartier populaire

Témoignages et réflexions sur l’évolution sociale de la Paillade, un quartier populaire

Témoignages et réflexions sur l’évolution sociale de la Paillade, un quartier populaire


Durant le mois de décembre, un arpentage et une rencontre littéraire ont eu lieu. Ces deux temps de rencontre étaient ouverts à tous·tes et ont permis aux participant·es de partager leurs réflexions portant principalement sur l’éducation, le milieu social et la mixité, et ouvrant la voie à des échanges enrichissants, en présence d’une figure emblématique du quartier de la Paillade.

Henri Quatrefages, instituteur à la retraite résidant à la Paillade depuis plus de 40 ans, est une référence engagée pour une éducation populaire forte. Représentant de l’UFOLEP, 1ère fédération sportive multisports affinitaire de France, l’émancipation de l’individu via la culture, le loisir et l’éducation est au cœur de son engagement.

A l’écoute des habitants du quartier, il est l’auteur d’un essai intitulé Coïncidences, dans lequel il y porte son regard. Dans cette continuité, il a donné la parole à certain·es de ses ancien·es élèves de l’époque qui sont aujourd’hui devenus ses ami·es, afin de mettre en lumière leurs récits de vie. Ces échanges ont conduit au récit Quartier intime, qui rassemble douze témoignages de femmes et d’hommes issus du quartier de la Paillade.

A cette occasion, un arpentage a été organisé le 12 décembre 2024 au sein de l’i.PEICC, en présence d'Henri Quatrefages en tant qu’auteur, mais également en tant qu’ancien instituteur. Il a pu témoigner de l’évolution de la profession, en congruence avec l'éducation de façon générale. Des échanges spécifiques avec les participant·es. en ont découlé : au sujet du système scolaire, de la diversité des classes scolaires et de l'accompagnement.

S'inscrivant dans cette dynamique, d’autres sujets sociétaux ont émergé en lien avec la vie professionnelle, sociale et avec l’impact des évolutions récentes.

Travailler et vivre au quartier : Une réalité complexe

Une approche commune s’est établie en analysant les tendances de l’époque et en les confrontant à la réalité d'aujourd'hui.

La question de la distinction entre vie professionnelle et personnelle a été particulièrement discutée. Pour certain·es participant·es, il est apparu qu’auparavant, le travail était plus aisément séparé de la vie quotidienne. Henri Quatrefages, ancien maître d'école de quartier, a partagé son expérience personnelle, soulignant que sa proximité avec son lieu de travail contribuait à la nature authentique des relations qu'il entretenait avec ses élèves et leur famille.

Une comparaison a été établie avec la société actuelle, qui n'a plus les mêmes besoins face à cette problématique.

Les évolutions technologiques, facteur de changements sociétaux 

Aujourd’hui, il devient parfois difficile de faire cohabiter les espaces professionnel et personnel, notamment en raison des évolutions technologiques et de nouvelles attentes : le “choc des générations” est un sujet qui a rapidement été amené par la suite. Il a été question de la manière dont les générations perçoivent le rapport au temps et l’influence des technologies désormais omniprésentes dans notre société. 

Les discussions se sont ensuite orientées vers des réflexions plus larges sur la réussite sociale et les modèles qui la façonnent…

Les “exceptions consolantes” : Une réalité à nuancer

Afin de poursuivre, Henri Quatrefages a exploré le phénomène de ce qu’il nomme les "exceptions consolantes" : ces figures de réussite issues de milieux populaires qui parviennent à s’extraire de leur condition sociale. Bien que ces exemples soient motivants, l’auteur a souligné qu’ils ne doivent pas être considérés comme représentatifs de la majorité. Ces parcours de réussite, bien que rares, ne doivent pas occulter les inégalités structurelles qui perdurent dans la société.

Cette discussion a alimenté un débat sur la pression sociale pour réussir et sur le choix d’être soi-même sans se conformer à un modèle unique de réussite. C’est cette philosophie que l’auteur souhaite maintenir à l’esprit lorsqu’il présente le fond de son récit.

 


Sur cette lancée, une rencontre littéraire a été organisée la semaine suivante en collaboration avec l’association Esprit Libre, toujours avec la présence de l’auteur et de l’un des témoins du récit : Boumé Benali. Ce fut la continuité des échanges établis lors de l’arpentage, mais avec de nouveaux regards.

L’évolution du quartier et la mixité sociale

« Pour élever un enfant, il faut tout un village », suivi de la réflexion « Pour connaître le village, il faut être parti du village ». Ces proverbes africains illustrent le lien entre l’origine, l'ouverture d'esprit et le retour aux racines. Après avoir quitté son quartier pour Paris, Boumé est revenu à la Paillade. Son père ayant participé à la construction du quartier, il a pu observer et témoigner concrètement de son évolution et des nouvelles dynamiques.

La question de la mixité dans le quartier a été soulevée : comment maintenir cette diversité sociale face aux mutations urbaines et éviter la gentrification ? En effet, l'augmentation des loyers risque de déplacer les habitants originaux.

La place de l’éducation : Clé de l’égalité des chances ? 

Cette problématique du logement et de la mixité trouve un prolongement direct dans l’éducation. Si l’école est souvent perçue comme un moyen de sortir de la précarité, certain·es participant·es ont exprimé leurs doutes quant à son efficacité réelle dans le contexte de quartiers populaires. Les inégalités d’accès à une éducation de qualité demeurent, et la question de savoir si l’éducation peut réellement être un levier d’égalité des chances a été largement débattue.

Plusieurs participantes, mères de famille, ont établi un consensus : les jeunes des quartiers populaires, souvent issu·es de familles modestes, se retrouvent confronté·es à un manque d’outils pour s'orienter scolairement, qu’il s’agisse d’accès à la culture, de ressources éducatives ou d'orientation. La stigmatisation de certaines origines, notamment la langue arabe, ajoute à ces difficultés, exacerbant les inégalités scolaires. 

Les échanges ont donc mis en évidence les interconnexions entre l'évolution des quartiers populaires, le marché du logement, la mixité sociale et l'accès égalitaire à l'éducation.

Ces thématiques sont toutes liées par un même défi : celui de garantir à chaque individu, quel que soit son milieu d'origine, les moyens de s'épanouir et de réussir dans un environnement souvent inégalitaire.

Les volontaires de l'I.PEICC au siège de Peuple et Culture à Paris

Les volontaires de l'I.PEICC au siège de Peuple et Culture à Paris

Découvrir, comprendre, agir : l’éducation populaire en action.


À l’occasion des 80 ans du mouvement national d’éducation populaire, les volontaires ont eu l’opportunité de participer à une formation civique et citoyenne organisée au siège de Peuple et Culture à Paris. Une expérience immersive qui leur a permis de mieux comprendre les enjeux citoyens et sociétaux tout en découvrant des outils pratiques issus de l’éducation populaire.

Objectifs de la formation 

| Créer du lien et encourager le co-apprentissage entre volontaires engagé·es dans diverses missions de service civique.  

| Aborder des thématiques citoyennes et sociétales essentielles.

| Expérimenter des méthodes et outils innovants de pédagogie non-formelle et d’éducation populaire. 

Durant 2 jours et demi de formation, les volontaires ont participé à plusieurs activités alternées entre plusieurs temps d’échanges informels :

 

  • Planspiel : un jeu de simulation politique 

Chacun·e des volontaires ont participé à un débat politique fictif en endossant le rôle de député·e. Un parti leur a été imposé aléatoirement. Cette activité leur a permis de comprendre différentes perspectives, de développer des compétences en prise de parole et en négociation, tout en expérimentant une forme d’apprentissage participante et stimulante. 

  • Arpentage vidéo : décryptage des médias

À travers l’analyse de vidéos (sons, images, procédés de réalisation, et commentaires YouTube), les volontaires ont exploré des mécanismes d’influence médiatique. Cette démarche collective a permis de formuler des hypothèses, de contextualiser les contenus et d’alimenter des discussions enrichissantes. 

 

  • Décryptage du quartier du 11e : lieux d’expression publique

Un groupe a exploré le quartier et a identifié des lieux d’expression et de contre-pouvoir (librairies, street art, théâtres, studios, etc.). Une cartographie a été réalisée comme moyen de restitution. Ici, un focus a été fait sur la présence et l’importance des espaces d’expression citoyenne dans notre société.

Le second groupe est allé au contact des habitants dans un but d'échanges sur un thème politique. La question : “ Sommes-nous toujours en démocratie ? ” a été portée sur la place de la République afin de s’imprégner des réponses des passants.

Cette formation illustre la puissance de l’éducation populaire : apprendre en faisant, en échangeant et en réfléchissant collectivement. De ces actions ressort un questionnement particulier : face aux défis d’aujourd’hui, comment l’éducation populaire peut-elle être un levier essentiel pour construire un avenir plus équitable et participatif ?

Jana raconte son stage à i.PEICC !

Jana raconte son stage à i.PEICC !

Nouvelle expérience, nouvel environnement, nouveau public : Jana raconte son stage à i.PEICC !


Pour le premier semestre de ma dernière année d’études supérieures en éducateur spécialisé en accompagnement psycho-éducatif, j’ai eu la chance de partir cinq mois en Erasmus à Montpellier. En effet, je viens de Belgique, de Liège plus précisément. Durant cette période, j’ai eu l’opportunité d’effectuer mon stage au sein de l’association i.PEICC, située à La Paillade, un quartier prioritaire de la ville.

En quoi a consisté mon stage ?

J’ai été chaleureusement accueillie par une équipe formidable, ce qui m’a permis de m’intégrer rapidement et de travailler dans une ambiance collaborative et bienveillante.

Au cours de ce stage, j’ai été positionnée sur le pôle citoyenneté, où j’ai travaillé principalement avec Mélissa. J’ai participé activement aux ateliers de l’Université Citoyenne, organisés chaque lundi après-midi. Ces ateliers visent à recueillir et valoriser la parole des habitants, en suscitant leur capacité à formuler leur propre expertise, qu’il s’agisse de la vie quotidienne dans le quartier ou de sujets de société plus vastes.

J’ai également pris part aux ateliers de rue, une approche basée sur l’aller-vers : il s’agit de déplacer les activités à l’extérieur pour aller à la rencontre des habitants. Cette démarche d’ouverture, d’écoute et de disponibilité permet d’aborder des thématiques précises tout en restant à l’écoute des besoins individuels des personnes. Le but premier n’est pas d’imposer un sujet, mais d’être présent pour dialoguer, soutenir et, parfois, orienter ceux qui en ont besoin.

De plus, j’ai co-animé et animé des séances d’arpentage, une méthode de lecture collective et collaborative. Ces ateliers inclusifs permettent à chacun·e, quelle que soit sa maîtrise de la lecture ou du français, de découvrir un livre, d’échanger et de réfléchir ensemble. Cette activité favorise la convivialité, l’ouverture d’esprit et l’échange interculturel.

J’interviens également avec Kader sur le PRE (Programme de Réussite Éducative), sur la classe relais et sur l’accueil jeunes.

Ce stage m’a beaucoup apporté, tant sur le plan personnel que professionnel. Travailler dans un quartier prioritaire, en contact direct avec des adolescents et des adultes issus d’horizons variés, m’a permis de développer de nouvelles compétences et de me confronter à des réalités sociales que je connaissais peu.

Ce que ce stage m’a apporté en tant que future éducatrice :

  • Un renforcement de mes compétences relationnelles : J’ai appris à adapter ma communication à des publics très divers, à écouter activement et à répondre de manière bienveillante et adaptée.

  • Une meilleure compréhension des réalités sociales : J’ai découvert les enjeux spécifiques des quartiers prioritaires, notamment les problématiques liées à l’éducation, à l’insertion sociale et à la citoyenneté.

  • Une approche concrète du travail de terrain : L’expérience m’a permis de comprendre l’importance de l’écoute, de la présence et de l’adaptabilité dans l’accompagnement des individus et des groupes.

  • Le développement de méthodes inclusives : Les ateliers de rue, les ateliers Université Citoyenne et les arpentages m’ont appris à proposer des activités accessibles à tous, favorisant l’implication et la participation de chacun.

  • Un enrichissement personnel : Ce stage a renforcé ma capacité d’adaptation, ma curiosité, mon authenticité, l’écoute active et mon ouverture aux autres cultures et modes de vie.

  • Une meilleure préparation au rôle d’éducatrice spécialisée : J’ai consolidé mes compétences en animation et en médiation, qui seront essentielles dans mon futur métier.

En conclusion, cette expérience a été extrêmement formatrice et m’a confortée dans mon choix de devenir éducatrice spécialisée. Je suis reconnaissante d’avoir eu l’opportunité de travailler avec une équipe investie et d’apprendre auprès des habitants du quartier.

Sorties du Tiers Lieu Culturel au MO.CO. et Galerie Aperto

Sorties du Tiers Lieu Culturel au MO.CO. et Galerie Aperto

Les participant.es au Parcours Art Ensemble ont visité plusieurs expositions en un après-midi riches d'esthétismes, de rencontres, et de découvertes de techniques artistiques.

Tout d'abord reçu par Nicolas Foix (ci-dessus), récemment diplômé de l'ESBAM et participant au Parcours, puis référent chaque année depuis son entrée à l'école, nos jeunes visiteurs ont bénéficié de sa médiation à la galerie Aperto. Nous y attendaient des œuvres de l'exposition Pangée (lien) dont certaines de Philip Berg, artiste associé par le MO.CO. l'an dernier à i.PEICC, notamment pour un workshop.

Cliquez sur l'image pour plus d'informations.

Puis nous nous sommes rendus à La Panacée accueillis par Charlette médiatrice du MO.CO. Deux expositions se sont déployées sous nos yeux. Les visites ont été suivies d'un atelier de pratique médiatisé.

Le lendemain les participants ont pris un temps de bilan en groupe médiatisé par l'animatrice du Tiers Lieu Culturel. Les impressions étaient très diverses et convergeaient vers de forts ressentis, parfois en lien avec l'actualité.

Quelques jours plus tard l'animatrice a proposé de réaliser des œuvres peintes dans l'esprit (thématiques et techniques) des pièces de PERENNIAL de Laura Garcia-Karras. Il est question que nous utilisions celle réalisée par l'ensemble du groupe (ci dessous en version brute) pour nos cartes de vœux !

Les prochaines expositions nous serviront de supports à la conception de nos ateliers engagés avec les habitants de notre quartier de la Mosson. Cette étape de visites était une excellente mise en condition préparatoire.

Nous remercions le MO.CO. et Nicolas !

 

L'interculturalité en débat à l'IRTS de Montpellier

L'interculturalité en débat à l'IRTS de Montpellier

Les 26 et 27 novembre l’IRTS de Montpellier organisait un séminaire  « interculturalité et travail social », à destination de ses étudiantes et  étudiants : iPEICC y était invitée afin de partager autour de ses valeurs héritées de Peuple et Culture et son approche de la notion d’interculturalité dans le champ de l’animation socio-culturelle.

Olivier Halet a fait le récit de son expérience d’ateliers de pratique d’instruments de musiques avec des adolescents primo-arrivants , ou "comment se rencontrent les cultures des jeunes et celle de l'animateur ".

Un grand jeu a ensuite été proposé : la « conférence internationale » . il s'agit de mettre en situation la difficulté de créer le dialogue entre des personnes d’origines et de traditions différentes et qui doivent  créer le contact, s’adresser à l’autre,  respecter son espace intime,  se regarder, essayer de se comprendre.

De là s’en engagée une discussion sur nos postures professionnelles : quand nous accompagnons des jeunes, des familles, quelle place donner à  la dimension interculturelle dans notre posture, dans nos pratiques et notre dialogue avec les personnes rencontrées  ?

Une occasion pour ces futurs professionnels de réfléchir à leurs pratiques, enrichie également des apports des conférences de Charlotte Joncour ( formatrice) et de Yoanna Rubio (anthropologue) invitées par l'IRTS à cette occasion.

i.PEICC fait son Mois du Doc

Les 20 et 27 novembre 2024, i.PEICC a organisé à la Maison pour tous Louis Feuillade (Montpellier) la projection des films documentaires Coming Out et Midnight Traveler dans le cadre du Mois du Doc. 

 

Un contexte de réalisation spécifique pour chacun des documentaires 

Que cela soit du côté du documentaire Coming Out ou de Midnight Traveler, un de leurs points communs réside dans leur contexte de réalisation. 

Pour Coming Out, un grand travail de recherche de contenu a été effectué : le réalisateur a visionné des centaines de vidéos de coming out postées sur le net. Il a décidé d’en garder une infime minorité et de les mettre en avant de façon à représenter différentes situations : le cadre dans lequel est annoncé la nouvelle, à quel entourage, les réactions engendrées, ... Le réalisateur a fait des choix conscients, ce qui a impliqué une certaine subjectivité sur la façon d’aborder le sujet. 

Pour Midnight Traveler, il n’y a pas eu d’anticipation sur un “scénario” concret, étant donné que le documentaire témoigne du périple d'une famille afghane vers l'Europe. Les protagonistes sont pleinement dans l’action et choisissent de filmer uniquement avec trois téléphones portables. À ce stade, les choix se focalisent sur le fait de décider de filmer quelque chose ou non. Le traitement des images est donc effectué a posteriori. 

Ce qui lie également les deux documentaires est l’importance de l’enjeu géopolitique. C’est un facteur qui vient fortement influencer le ton et les dynamiques instaurés dans les productions. Un accent a été mis au même titre sur l’Humain dans deux environnements différents. Ce que l’on peut retenir globalement est la façon dont différentes dynamiques sociales se mettent en place en fonction des contextes dans lesquelles elles se créent : pour Coming Out, nous assistons à différents climats sociaux (familial et amical), qui s’expriment de plusieurs manières par les réactions engendrées. Midnight Traveler a un fil conducteur plus ancré, étant donné que nous suivons une même famille tout le long. Nous vivons donc les interactions via leur point de vue de façon immersive. 

Des prises de parole allant du témoignage à la réflexion autour d'enjeux sociétaux 

Après le visionnage des films, la parole a été donnée aux spectateurices afin d'échanger sur les films projetés. Les spectateurices ont pu exprimer leur point de vue dans un cadre bienveillant. Les discussions ont tourné autour des enjeux sociaux et géopolitiques. Ce qui en ressort, c’est l’Humain. 

Lors de la projection de Midnight Traveler, Jacques Maillet de l’association La Cimade est intervenu pour croiser le film et son expérience en tant qu’intervenant de la Ligue des Droits de l’Homme. Il a notamment expliqué la différence entre demandeur d’asile et titre de séjour, et témoigné de l'entraide qui s’instaure dans les groupes d’immigré.e.s malgré les difficultés sur le terrain.

Lors de la projection de Coming Out, l’ambiance était plus intimiste. Les témoignages étaient très personnels et les discussions sont nées directement entre les personnes du public. Une femme a partagé l’expérience de sa fille mariée à une femme, une personne a partagé sa vision du documentaire avec ses yeux d’étudiant en sociologie, et de nombreux spectateurices ont exprimé leur vision d’un coming out ainsi que leur opinion vis-à-vis des réactions des proches dans le film.

Ces œuvres cinématiques ont permis aux spectateurices de se questionner sur les conditions de vie des réfugié.e.s de guerre, sur la manière de prendre en charge ces personnes dans l’Union Européenne, sur les dangers que peut provoquer un coming out ou bien encore sur les violences physiques et/ou morales commises par l'entourage familial des personnes LGBTQIA+.





Bienvenue aux nouvelles et nouveaux volontaires !

3 missions, 11 volontaires en Service Civique. De 16 à 23 ans et issu·e·s d'expériences différentes, des jeunes animé·e·s par l’envie de mener des missions avec un but commun : contribuer à l’éducation populaire. 


Les missions en Service Civique d'i.PEICC comprennent le parcours Art Ensemble, les actions Jeunesse et Communication. Elles donnent l'opportunité à chacun d’agir à son échelle vers des actions porteuses de sens. En quête d’expériences, les volontaires construisent leurs projets en fonction de leurs aspirations. Étudier, partir à l’étranger, entreprendre… sont des sujets qui questionnent les volontaires.

Ces deux semaines d’intégration marquent le début du volontariat le 4 Novembre. De nombreuses activités étaient au programme afin de leur permettre d’apprendre à se connaître entre volontaires en Service Civique, mais également avec les salarié·e·s d’i.PEICC.

Des premiers temps d’échanges et de partage se sont mis en place : se déplacer dans un espace, croiser le regard de l’autre, lui parler de ses passions, créer une discussion à plusieurs dans un temps donné… Ces micro-interactions ont permis de créer du lien de façon originale.

Des moments forts sont survenus naturellement au fil des jours. Un des premiers s’est déroulé autour de spaghettis et de scotch : après avoir créé des groupes aléatoirement, les volontaires ont reçu le défi de créer la plus haute tour de pâtes. Périlleux et hasardeux sont les mots qui peuvent résumer cette activité, mais unissant et fédérant le sont tout autant. C’est donc autour de plusieurs jeux que les jeunes ont pu s’intégrer, chacun·e à sa manière, au sein du groupe.

 

En parallèle de ces ateliers, les volontaires ont suivi deux formations enrichissantes :

  • Une formation sur les principes d’animation

Connaître les valeurs et le rôle d’un·e animateur·trice est primordial pour les volontaires en Service Civique, notamment les missions Jeunesse et Art Ensemble. Dynamisme, créativité, responsabilité sont les maîtres mots guidant un·e animateur·trice engagé·e.  

Les ateliers proposés pendant la formation ont permis de renforcer la cohésion d’équipe et surtout d’apprendre les bases de l’animation tout en réalisant des jeux stimulants et pertinents.

 

  • Une formation de facilitation graphique

La facilitation graphique est une approche visuelle et créative qui vise à faciliter les processus de communication, de collaboration et d’intelligence collective au sein d’un groupe. Les volontaires se sont exercé·e·s concrètement sur un temps donné tout en travaillant en groupe. Ils ont développé des compétences qui leur seront utiles dans chacune de leur mission ainsi que dans leur avenir.

Apprendre à connaître son équipe est essentiel pour assurer une bonne communication entre les personnes. C’est pourquoi, assimiler les valeurs qui animent l'association permet de renforcer la cohésion de groupe entre les différents acteurs. Un climat de confiance et de bienveillance s’installe et chacun trouve du sens à ses actions. 

Explorer l’environnement local

Il est important de comprendre le milieu dans lequel nous agissons. Rien de mieux que de se confronter directement à la réalité du terrain afin de s’immerger au cœur des activités des différentes structures composant le quartier. Les volontaires sont allé·e·s découvrir certains partenaires de l’association. Iels ont visité le quartier de la Mosson et sont allé·e·s à la rencontre de différents organismes : 

  • Les Maisons pour tous Louis Feuillade, Léo Lagrange, Georges Brassens
  • L’association Kaina.TV
  • Le Théâtre Jean Vilar
  • Le domaine départemental de Pierresvives 
  • Le MO.CO, espace dédié à des expositions, et MO.CO Esba, École Supérieure des Beaux Arts
  • Arpentage avec l’association Esprit Libre

En observant concrètement le réseau partenarial d’i.PEICC, les volontaires sont en mesure de cerner davantage les champs d’actions possibles. À ce jour, iels ont eu l'opportunité d'assister au vernissage d’Evariste ABALO à la Maison pour tous Louis Feuillade, à la pièce de Théâtre “Manifeste !” au Théâtre Jean Vilar à un prix très accessible, ainsi qu’à l'exposition “Inconnu” des étudiant·e·s à l’école des Beaux Arts.

Rencontres, découvertes, exploration ont rythmé ces deux semaines d’intégration. Cet élan va se prolonger durant ces 9 mois de mission. Dès à présent, les volontaires sont en mesure de débuter leur engagement à i.PEICC !

OLYMPAILLADES : 300 personnes pour la seconde édition !

OLYMPAILLADES : 300 personnes pour la seconde édition !

L’équipe d’iPEICC au grand complet animait le 9 octobre une journée d’activités gratuites et familiales au cœur du quartier de la Paillade sur l’esplanade du Grand Mail.

Cette opération s’inscrivait dans le cadre du partenariat avec Altemed et la Métropole de Montpellier.

Au programme : ateliers jeux, sports, découverte des pays, quizz sur les J.O., coin lecture, atelier mécanique vélo, sans oublier la buvette assurée par le chantier d’insertion des jeunes d’APS 34.

Les familles ont répondu présentes pendant tout l’après-midi, les parents et grands-parents se joignant aux plus jeunes dans le parcours « olympique » proposé.

Un après-midi convivial, salué pour sa bonne ambiance et son organisation, qui suscite l’envie d’en organiser d’autres l’année prochaine.

Un grand merci pour leurs présence aux centres de loisirs de la Ville de Montpellier, aux associations Esprit Libre, Petits Débrouillards, AFEV, Ufolep, APS 34, Compagnons Bâtisseurs, ainsi qu’à la Maison Pour Tous Louis Feuillade, la Médiathèque Jean-Jacques Rousseau et les services techniques de la Ville.

 

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Peuple et Culture
Association de Jeunesse et d’Éducation populaire

i.PEICC lutte contre l’exclusion sociale, professionnelle et culturelle à travers le développement d’une citoyenneté active.

Peuple et Culture développe des démarches d’éducation populaire, favorisant l’éducation critique, l’autonomie, l’ouverture culturelle et interculturelle, la transmission des savoirs, le goût de l’expression et de l’action collective, de la créativité et du vivre ensemble.
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