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Stage Maquette à l’Accueil Jeunes

Stage Maquette à l’Accueil Jeunes

Durant les vacances de février, les ados de l’accueil jeunes ont participé à un stage maquette.

C’est en collaboration avec le pôle « culture sport de Pierres Vives », et la médiatrice culturelle Élodie Van Eeckhaute que les jeunes ont conçu une maquette du « futur » bâtiment d’i.PEICC.

C’est dans l’optique du déménagement de nos locaux d’activité, en raison de la réurbanisation du quartier de la paillade, que nous avons profité de ce stage pour sensibiliser les ados à l’ANRU. Et ainsi les rendre d’une manière indirecte, acteur de la transformation du quartier.

En visite à Pierres Vives, dans un premier temps, pour se familiariser avec ce projet et découvrir par la même occasion le « déconstructivisme ». Un art architectural qui vise à sortir des codes, à l’image du bâtiment Pierres Vives et de son architecte Zaha Hadid.

Nous avons été accueillis ensuite durant toute une journée à l’ENSAM, l’école d’architecture de Montpellier, dans l’atelier de Damien. Nous avons créé du mobilier et des personnages à l’aide de plusieurs machines.

Le « fil chaud » qui sert à découper le polystyrène, la « découpeuse laser » pour découper du mobilier et des personnages avec plus de précision ou encore la scie sauteuse pour la découpe du bois.

Les jours suivants, dans nos locaux d’Uranus, les ados de l’accueil jeunes ont créé une maquette à l’aide de plusieurs matériaux différents (carton, plastique, bois, …).

Ils se sont également laissé aller dans leur créativité et donner vie aux espaces intérieurs de la maquette, en créant du mobilier design.

La maquette sera exposée courant juin dans l’espace d’exposition de Pierres Vives…

 

L'atelier 'infos ou intox?"  gratuit !

L'atelier 'infos ou intox?" gratuit !

Bonjour à toutes et à tous,

En ces temps troubles que nous traversons, comment prendre du  recul face aux flux d' infos-intox qui nous sont adressés à chaque moment ?

Avec l'oeil avisé d'une journaliste professionnelle, nous vous invitons à venir faire part de votre expérience, vos doutes, vos questions.

L'atelier "info ou intox? " est ouvert à tous , sur trois séances programmées en matinée à iPEICC les 1er, 8 et 22 avril

N'hésitez pas à vous inscrire en nous contactant au 0778643862, c'est gratuit et ouvert à tous!

Olivier HALET

Les coulisses du rideau rouge #2

Les coulisses du rideau rouge #2

 

Tout commence par une séance d’essayage de costumes à la Costumotek, séance décrite dans l’article d’Emma, volontaire en service civique sur le pôle bidonvilles de l’i.PEICC.

Cette séance permet à plusieurs jeunes filles de Bonnier de la Mosson et Celleneuve, de se découvrir dans un autre habit, de se valoriser, de se voir en photo en étant dans la peau d’un autre personnage.

C., jeune fille de 9 ans, a choisi de se déguiser en tutu et ballerines, elle se trouve très belle ainsi. D, jeune fille de 11 ans, se vêtit d’une belle robe blanche avec une écharpe de fourrure rose, elle se met dans la peau d’une femme riche des années 60.

Elles reviennent quelques jours plus tard à la Costumotek, pour fabriquer un cadre, au sein duquel elles disposeront leur photo, qu’elles pourront fièrement ramener chez elles. Scotch, paillettes, perles, fleurs, et autres accessoires sont disposés pour mettre en valeur ces jolis portraits. Ce jour-là, Perrine [gérante de la Costumotek] propose aux jeunes filles intéressées, si elles souhaitent défiler avec leurs costumes, dans le cadre de l’événement du 8 mars organisé par la Maison Pour Tous Léo Lagrange (journée internationale des droits des femmes).

Nos deux jeunes filles acceptent avec grand plaisir. Leurs parents donnent leur accord, et souhaitent venir observer le défilé. Malheureusement, l’événement étant soumis au passe sanitaire, ils ne pourront pas y participer.

 

Le jour venu, Justine (animatrice) et Emma (volontaire service civique) vont chercher les jeunes filles sur le platz après l’école. Elles sont prêtes et enchantées de se diriger vers le spectacle. Un peu d’adrénaline monte avant cet événement qui est une toute première pour elles : mettre les pieds sur une scène, devant une salle remplie.

L’événement mettant à l’honneur les femmes, s’appelle « mon rêve de femme » et souhaite valoriser les participantes, en sensibilisant à la création. De nombreuses femmes sont concernées par ce défilé. Celles suivies par le dispositif FEE (Femmes Egalités Emploi) du CDIFF 34, en passant par GESTARE, et bien d’autres. Dans les coulisses, avant le passage sur scène, C. et D. discutent avec les dames, échangent de bons conseils anti-stress avant de monter sur la scène.

Tout à coup, une jolie mélodie de piano se fait entendre. C’est à elles de passer sur scène. Elles sont accompagnées par une dame déguisée en mariée. D’un pas timide, elles se glissent derrière les pas de la mariée. Les secondes défilent et elles ne voient pas passer le moment. De retour dans les coulisses, elles sont pleines de joie et demandent « quand est-ce qu’on repasse ? ». Elles auront donc pris goût à ce beau moment de mise en lumière.

De retour sur le platz vers 20:00, nous remercions les familles de nous avoir accordé leur confiance, et leur montrons les photos et vidéos du défilé. C’est la première fois que nous raccompagnons les jeunes filles de nuit, sur leur lieu de vie. Une belle preuve de la relation de confiance grandissante avec les familles. La prochaine étape serait de pouvoir impliquer les parents directement.  

C’est en tout cas un très beau moment d’échange que les filles ont pu vivre, grâce à la Costumotek. Nous les remercions une nouvelle fois d’avoir pu les faire participer à ce projet. Un bel espace de valorisation de soi, et de mise en lumière de ces enfants, souvent très invisibilisés dans la société et même au sein du quartier.

Bravo à toutes ces filles et femmes !

Les petits fermiers à Lansargues

Les petits fermiers à Lansargues

Les petits fermiers à Lansargues

 

10h à Ipeicc, préparation des sandwiches pour la sortie au parc de loisirs avec sept enfants du platz de Celleneuve. On récupère le mini-bus sur le parking du marché Mosson où la vente bat son plein ce mardi 1er mars. Avec ma voiture, le bus est plein, je rejoins le platz. Nous entrons ensemble dans ce lieu inconnu de moi, que je longe souvent, lors de mes promenades pédestres. Comment être respectueuse de ce lieu qui est leur « maison », de ces personnes ballotées par la vie, du projet Ipeicc ? Emma, Justine et moi faisons le tour des espaces de vie des familles. Les enfants jouent entre les caravanes, parmi les flaques, les planches pourries, les rats. Ils jouent dans l’eau, sur un vélo, avec une poupée démembrée.

Comment pouvons-nous, citoyens qui combattons sans relâche pour les droits de l’humain, accepter que nos égaux vivent ainsi ? Les mamans entretiennent les intérieurs, les hommes travaillent ou trient des tas de ferraille pour aller glaner quelques euros à la déchetterie. Les enfants s’illuminent quand ils voient Justine qui leur parle de passer la journée dans un parc avec des animaux et des jeux, à 30 minutes de Montpellier. L’un d’eux sait sa maman partie faire des courses. Elle ne peut pas l’autoriser. Sa tristesse embrunit son beau visage. Les filles ne veulent pas des garçons. Justine parle avec les mamans, en roumain. Je l’admire. Connaître et pratiquer la langue des mamans est une clé magique.

L’un des garçons, les yeux chargés de sommeil, hésite puis accepte de venir avec nous, mais…il est trop âgé. L’après-midi, une activité crêpes sera animée au platz avec Mickaël qu’il connaît. Il est ok avec ce choix alternatif. Nous partons avec deux garçons et cinq filles entre 7 et 11 ans...

 

La journée est froide côté météo, chaude côté joie des enfants. Ils rient, courent, crient beaucoup, mangent un peu, veulent aller vite partout tout de suite, ne rien manquer. Caresser les chèvres, les ânes, écouter un cochon ronfler, admirer les oiseaux multicolores, distribuer les graines aux animaux, marcher dans un labyrinthe de verdure parsemé d’araignées et de serpents dont la surprenante vision les fait hurler puis rire ensemble, l’heure du goûter est là. Près d’un parcours aérien de cordes terminé par un toboggan en tunnel, la table de bois nous accueille pour un jus de fruit et des biscuits. Pause pipi avant les jeux gonflables. Ils elles partent en courant vers les toilettes  et reviennent au même rythme, excité.e.s de sauter dans le château de boudins. L’un d’eux revient et se love contre ma hanche. « Tout seul, j’étais perdu » dit-il très ému. Il était parti après les autres, s’est retrouvé seul, nous a cherché.e.s.  Je le rassure en entourant ses épaules de mes bras rassurants ; « et comme tu es un garçon intelligent, tu nous a retrouvé.e.s et nous voilà, on est tous là avec toi, tu en en sécurité maintenant, tout va bien ». Il s’assied à table, finit son goûter et repart au jeu. Quand on s’éloigne du groupe, on vérifie que tout le monde est bien là, ok ? Les grandes opinent du bonnet.

Je les quitte avant les jeux, il fait froid, je gèle et je suis remuée par l’insécurité de ces enfants qui résonne avec celle que nous cumulons depuis plus de deux ans. Peur est le mot que j’entends le plus dans la bouche des enfants, peur des animaux, peur de tomber, peur de se perdre, même si ces peurs n’empêchent en rien la prise de risque vers l’inconnu de cette journée. Ils portent aussi la peur de leurs parents, d’être déplacés, expulsés, menacés par la guerre en Ukraine…Ecouter cette peur, l’accueillir, l’accompagner et encourager à la traverser pour savourer le plaisir de découvrir et de se savoir courageux, intelligent, fort, solidaire avec les pairs, sécurisé par les adultes et l’environnement de notre démocratie….

 

Mes photos captent leur joie, leur approche, leur lien avec Emma, avec Justine qu’ils entourent, célèbrent. Quelle journée ! Que d’émotions ! Que de belles images engrangées pour eux aussi. Que de réflexions aussi, à la suite de ce voyage en terre inconnue.

 

Témoignage de Geneviève David

Membre du CA et accompagnatrice ponctuelle

Témoignages de Enola en Grèce !

Témoignages de Enola en Grèce !

Bonjour tout le monde !

En ce début d’année 2022, le secteur international voulait faire un retour sur les derniers volontaires partis avec ipeicc.

Voici le témoignage de Enola sur son expérience en Grèce !

Si comme ces jeunes vous avez entre 18 et 30 ans et que vous souhaitez participer aux missions de volontariat du Corps Européen de Solidarité n’hésitez plus,  contactez-nous !

COMMUNICATION EN LANGUES ÉTRANGÈRES

Depuis que je suis en Grèce, j'ai développé diverses connaissances en anglais.

J'ai pris des cours d'anglais, en plus de mes compétences qui se sont améliorées petit à petit grâce à mon travail et dans mon quotidien quand je sortais et rencontrais des grecs ou des étrangers.

Le cours grecs m'ont permis d'être en mesure d'identifier et comprendre l'alphabet grec et de connaître quelques phrases de politesses.

 

COMPÉTENCES MATHÉMATIQUES ET COMPÉTENCES DE BASES DANS LA SCIENCE ET LA TECHNOLOGIE

Ces 2 mois d'indépendance m'ont mis face à un défi pour lequel j'ai dû trouver une solution rapide. Par exemple, gérer mon budget, gérer la nourriture pour 10 personnes ou organiser ma gratuité le temps de voyager et de visiter le pays. Mais ça peut être plus manuel, par exemple, réparer une machine à laver qui fuit ou rénover un canapé cassé.

 

APPRENDRE À APPRENDRE

Être immergé dans un nouveau pays avec une culture différente, une langue inconnue et des habitudes qui ne sont pas les nôtres m’a permis d’apprendre rapidement. En travaillant au cœur de la commune, j’ai pu adapter mes connaissances et mon apprentissage en suivant les conseils et les habitudes des travailleurs locaux.

COMPÉTENCES SOCIALES ET CIVIQUES

Au cours de mon volontariat, j'ai développé des compétences en vivant avec 9 autres français. N'ayant pas tous le même rythme de vie : tous devaient être tolérants et accepter notre tolérance. Vivre en communauté sur de longues durées et avec des personnes qui n'étaient pas français, on a vite compris qu'il n'y avait pas jugement entre nous. Cette expérience aussi m'a permis de découvrir une autre culture en vivant au quotidien à Xylokastro.

AUTRES COMPÉTENCES SPÉCIFIQUES

Ce projet a développé ma responsabilité. ma sociabilité, mon sens de l'orientation, mes talents culinaires, ma confiance en moi et surtout ma capacité de m'exprimer Anglais.

LE RÔLE ET LES TÂCHES DES BÉNÉVOLES ÉTAIENT :

Nos tâches principales à Xylokastro étaient de nettoyer et d'entretenir les plages. Mais nous avons également participé aux murs de l'école adaptées pour les enfants handicapés à Sykia. Une fois par mois, nous devions préparer des sacs de nourritures pour les pauvres. Les missions sont vraiment variées.

 

RECONNAISSANCE

Je suis très reconnaissante d'avoir fait partie de ce projet environnementale . Cela m'a permis d'apprendre sur moi-même et sur les autres.

Je tiens à remercier l'IPEICC et ORFEAS qui a rendu tout cela possible.

Merci aux autres bénévoles qui m'ont permis de m'épanouir. 

Je remercie les citoyens et les travailleurs de Xylokastro qui ont été si gentils avec nous !

Découverte de la semaine à l'école des Beaux-Arts !

Découverte de la semaine à l'école des Beaux-Arts !

Je suis Nina et je vous présente ici un retour sur le stage du groupe Art-Ensemble réalisé aux Beaux-Arts de la semaine du 21 au 25 février 2022, avec l’artiste Samuel SPONE, ancien étudiant sorti de l'école des beaux-arts.

Durant toute une semaine, un groupe d'une quinzaine de participants a été accueillit à l'école des beaux-arts de Montpellier pour une semaine de workshop en compagnie de l'artiste Samuel Spone.

Ce workshop entre dans le programme d'action Art Ensemble qui permet à des jeunes de 16 à 25 ans de découvrir le milieu culturel et artistique et de, si ils le souhaitent, de les accompagner dans leurs projets d'avenir (entrée en école d'art, développement de projet artistique personnel ou collectif, découvrir de nouvelles pratiques...)

Montpellier il y a deux ans. 

La découverte des lieux et les rencontres avec des personnes travaillant à l’école :

Visite de l’école, des différents ateliers, de la bibliothèque qu’Isabelle nous a présenté, puis des salles de chaque année d’études où sont situés les travaux des étudiants et leurs espaces de travail.  

Marjolaine . et Yann M, à la direction de l'école, sont venus nous rencontrer, et se sont montrés disponibles pour répondre à nos questions.

Les 3 étudiantes nous ont montré la salle vidéo, le studio photo ainsi que la salle PAO (Programmation Assistée par Ordinateur) où travaille Thomas qui aide les étudiants dans leurs travaux numériques, d’impressions et d’éditions. 

Un autre jour,  nous avons pu visiter la salle Sérigraphies où de nombreux outils sont disponibles, les étudiants peuvent les utiliser avec l’aide de José. Nous avons pu voir le travail de l’artiste Manitou (Guillaume), qui faisait de la sérigraphie sur papier et sur tissu cette semaine. Ils nous ont expliqué leur travail en sérigraphie et montré quelques réalisations. 

Nous avons aussi rencontré et croisé des techniciens, qui réalisent les divers travaux nécessaires dans l’école mais aussi qui montrent aux étudiants comment souder, travailler le bois, le métal ou d’autres techniques. 

La découverte du travail d’un artiste :

Le premier jour, présentation de Spone et de son travail : graff, photogrammes. Courte présentation d’histoire de la photographie et des photogrammes.

L’organisation du groupe:

Nous avions une salle à disposition pour installer nos tables, le matériel et nos affaires. Nous avions donc de la place pour dessiner, peindre, découper, écrire, et réfléchir calmement.

Puis le labo photos était utilisé à tour de rôle par des petits groupes à partir du mardi matin. 

Les photogrammes réalisés sont tous très différents les uns des autres: dessins, objets divers, des mains, plantes, 

On pouvait les retravailler après qu'ils aient séché avec des feutres à l'alcool, de la peinture… 

  

De nombreux photograms ont été réalisé durant ce stage et feront surement l'objet d'une publication. Nous tenons à remercier Louise, Cléa, Cyrille, Guillaume, Valentina, Tillia, Anissa, Samantha, Zoé, Emma, Nina et Catherine pour leur participation. 

Un grand merci à:

Samuel pour la qualité de sa présence et de son accompagnement

L'ensemble des salariés de l'école présents qui ont su nous accompagner dans nos réalisations et plus largement MoCo qui a rendu possible cette collaboration

Elliot, Nicolas, Myriam, étudiant.es aux beaux arts en 2e et 3e années qui nous ont accompagner sur cette semaine.

 

 

Les prochains rendez-vous du projet art ensemble: 

Samedi 26 Mars  - Dans la peau des médiateurs : visite de l'exposition "pourrir dans un monde libre" à la Panacée par des participants au projet art ensemble

1ere semaine des vacances scolaires du 25 au 29 Avril - Montage d'une exposition à Pierresvives : De la sélection des pièces d'archives à la scénographie 1 semaine pour penser une exposition! (infos et inscriptions : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)

  

Témoignage de Romane en Bulgarie !

Témoignage de Romane en Bulgarie !

Bonjour tout le monde !

En ce début d’année 2022, le secteur international voulait faire un retour sur les derniers volontaires partis avec ipeicc.

Voici le témoignage de Romane sur son expérience en Bulgarie !

Si comme ces jeunes vous avez entre 18 et 30 ans et que vous souhaitez participer aux missions de volontariat du Corps Européen de Solidarité n’hésitez plus,  contactez-nous !

 

4 mois pour découvrir la Bulgarie

 

Après une situation sanitaire un peu compliquée en France et une envie de voyager d’autant plus forte, je décide de faire un CES.

Avec les restrictions et un confinement qui approche, je comprends que c’est un peu mon seul "échappatoire".

Mon choix se porte sur la Bulgarie, plus précisément sur la ville de Bourgas (Бургас pour nos amis comprenant l’alphabet cyrille). Le projet m’intéresse, et l’équipe pédagogique rencontrée en distanciel est très accueillante il ne m’en faut pas plus pour me porter volontaire.

Avec un coup de chance énorme,  je me retrouve à partir le weekend avant le deuxième confinement français et me voilà dans un avion pour la Bulgarie qui est un pays dont je ne sais absolument rien si ce n’est que la langue et l’alphabet utilisés n’ont rien à voir avec les nôtre.

Après un trajet Paris-Sofia Sofia-Bourgas,  ma responsable/tutrice vient à ma rencontre, c’est l’une des trois personnes que j’ai rencontré auparavant en distanciel, elle m’accueille très chaleureusement et surtout, elle parle un français impeccable,  ce qui est très rassurant quand vous arrivez dans un pays étranger avec aucun repère.

On me laisse un petit temps d’adaptation avant que je ne commence à travailler.

Je visite la ville et son port, première impression la ville est très jolie elle porte encore quelques traces du communisme mais elle est très active et à des allures de petite station balnéaire ?  une chance pour moi de voir la mer pendant l’été vu que je reste jusqu’en Juillet.

Ensuite on plonge dans le réél : Promouvoir la culture française dans la ville de Bourgas.

Pendant les quatre mois ?  je vais intervenir au lycée français de Bourgas, assurer des cours de français (accompagné du professeur) dans trois écoles primaires et aider à l’alliance française.

 

Je suis maintenant un peu triste que ce voyage se termine.

L’expérience vécue était incroyable et le contact avec la population locale très enrichissant surtout auprès des enfants et des adultes ; on en apprend plus sur une culture qui n’est pas la nôtre et les a prioriS concernant le pays disparaissent quasi immédiatement.

Après avoir appris les rudiments de l’alphabet cyrillique et quelques mots de bulgare,  on se retrouve tout de suite intégré, les gens sont curieux. Ce n’est pas tous les jours qu’un français décide d’aller en Bulgarie bien que j’ai pu en rencontrer ici profitant de leurs vieux jours,  étant tombés amoureux du pays et comme je les comprends.

Si j’ai un conseil à vous donner,  c’est de foncer en Bulgarie (surtout à Bourgas !)

Mon voyage se termine ici mais j’ai déjà hâte d’y retourner !

 

Довиждане et merci !

 

 

Témoignage de Léa et Maxime en Estonie !

Témoignage de Léa et Maxime en Estonie !

Bonjour tout le monde !

En ce début d’année 2022, le secteur international voulait faire un retour sur les derniers volontaires partis avec ipeicc.

Vous trouverez leurs témoignages et leurs retours d’expérience au fil de la semaine alors restez connecté pour les suivre !

Le premier témoignage est sur Léa et Maxime en Estonie pour un volontariat sur la protection de l’environnement.

Si comme ces jeunes vous avez entre 18 et 30 ans et que vous souhaitez participer aux missions de volontariat du Corps Européen de Solidarité n’hésitez plus contactez-nous !

4 MOIS POUR DÉCOUVRIR L’ESTONIE

Aloha ! Je m'appelle Léa Melisse, j'ai 19 ans et je suis en mission de volontariat pour une durée de 4mois en Estonie en partenariat avec ELF. j'ai eu la chance de pouvoir intégrer un corps européen de solidarité́ grâce à un organisme Français nommé IPEICC.

J'ai choisi d'intégrer ce projet, car je voulais faire quelque chose d'utile pour la nature, ainsi que pour moi-même et également voyager dans un pays que je ne connaissais pas ; l'Estonie remplissait donc tous les critères. Je vais donc vous faire part de mes expériences tout au long de mon voyage ! J'étais accompagnée d'un compatriote durant ce voyage : Maxime que je laisse se présenter.

Bonjour ! je m'appelle donc Nicolas Maxime, j'ai 20ans et tout comme Léa je suis en mission de volontariat pour les 4 prochains mois et je vais également vous raconter mes folles aventures dans ce pays ! alors je vous dis à très vite pour nos prochaines aventures !

Metsis , Teder et Lannapuu
 

La mission était de trouver des traces de leur présence dans la forêt afin que le premier soir nous apprenions tout sur eux pour pouvoir les trouver dans la forêt.

 Après cela, ils nous ont donné́ une zone sur une carte et le lendemain, nous sommes allés dans la région et l’explorer autant que possible.

Donc, le premier jour d’exploration, le matin, nous avons vu un bébé racoondog ! Il était si mignon, mais comme il avait peur, nous sommes partis. Puis nous continuons notre exploration et nous avons fini par entendre quelque chose, je ne m’en étais pas rendu compte au début, mais ça devait être un bébé ours, donc je suis allé aussi loin que j’ai pu.

Puis nous avons vu ensemble des empreintes de nombreux animaux, élan, ours, donc à partir de ce moment nous savions qu’il y avait des ours autour !

Nous avons continué́ à bouger et finalement nous avons trouvé́ une plume d’une femelle Metsis ! C’est tout ce qu’on a trouvé́ sur les oiseaux le premier jour, même si c’était vraiment une journée intense. Le deuxième jour, la zone était vraiment humide et ne convenait pas aux oiseaux, mais nous avons quand même trouvé des excréments de Metsis !

Et le dernier jour, qui était le dernier jour de congé́, sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés au grand lac qui sépare l’Estonie et la Russie, nous avons été impressionnés parce que nous ne pouvions pas voir l’autre côté donc il ressemblait à la mer !

Ce camp était vraiment une expérience incroyable, marcher dans la forêt estonienne et être en mesure de voir les ani maux et toutes les différentes zones était vraiment agréable!

Balsamine de l’Himalaya (Verev Lemmalts)

Ce camp était au sujet des Balsamine de l’Himalaya nous avons dû enlever cette plante envahissante dans zone spécifique, quand nous sommes arrivés, nous avons pris un certain temps pour en parler pour pouvoir la reconnaître dans la forêt.

C’était drôle au début parce que nous ne réussissions pas à en trouver puisqu’il y avait beaucoup d’autres plantes qui y ressemblaient, donc nous étions perdus.

Mais quand nous avons commencé́ à les voir entre les autres usines tout allait bien, nous avons enlevé tellement d’entre elles. Ce camp était vraiment agréable principalement parce que nous pouvions voir directement l’impact de ce que nous faisions, donc c’était bon pour la motivation.

C’était un camp court, le dernier soir nous avons essayé́ un sauna fumé qui est très commun en Estonie.

La différence entre un sauna fumé et un sauna régulier est qu’ils chauffent les pierres 5/6 heures avant le début du sauna, juste avant de commencer ils ouvrent la porte pour laisser toute la mauvaise fumée sorJr et puis vous pouvez commencer.

Il fait moins chaud que d’habitude mais la chaleur est bien meilleure, ils prennent aussi des branches d’arbres avec des feuilles, ils les mettent ensemble et, alors qu’ils sont nus, se frappent pour faire ressortir les mauvaises choses et les pensées, pour que le meilleur peut entrer, c’est aussi très bon pour la circulation sanguine.

Quand nous avions trop chauds à cause du sauna nous allions dans le lac qui était à côté pour nous rafraîchir, c’était une expérience amusante.

L’ile de MUHU

Nous sommes allés sur l’île de Muhu, c’était assez fou parce qu’avant de commencer à travailler nous allions en tracteur vers l’île où se trouvait le lieu de travail ; pendant l’été il n’y a pas beaucoup d’eau, le chemin est donc accessible. Pour le travail que nous avons dû couper les petits arbres pour les enlever avant qu’ils ne deviennent trop gros.

Il y avait près de cet endroit toute une zone protégée pour les aigles, et nous devions essentiellement couper ces arbres pour laisser la zone ouverte et aérée afin que ces aigles puissent
chasser.

Sur l’île, il y avait des chevaux sauvages qui couraient partout sur l’île , nous les avons vus de loin, mais c’était génial de penser que ces chevaux étaient libres comme cela.

Nous avons aimé́ ce camp parce que l’endroit était incroyable !

Le dernier jour, nous sommes allés sur une falaise et nous avons pu voir la mer avec des vaches faisant leur vie librement, nous ne nous attendions pas à voir des vaches marcher dans la mer, c’était vraiment très beau.

Triton crêté (Northern crested newt)

Ce camp était un camp international, je suis allée seul à ce camp et maxime est resté à Tartu.
Notre lieu d’hébergement était à côté de Voru dans cette belle maison!

Il y avait des gens de nombreux pays : Belgique, Russie, Espagne...

Notre mission dans ce camp était de restaurer les marécages pour sauver une espèce de salamandre appelée "tritons à crête » :

Cette espèce a besoin de paysages ouverts parce qu’elle ne peut pas sauter. Certaines personnes ouvraient le paysage en coupant les arbres autour des marécages, tandis que d’autres allaient dans l’eau pour enlever de nombreuses plantes.

Et pour finir nous brûlions ces arbres et ces plantes.

L’île de Manija

Nous étions sur une autre île : Manija. Nous devions nettoyer une zone avec des faux, afin que les grenouilles puissent avoir des paysages ouverts et vivre ici. Nous avions un scientifique avec nous, sa spécialité était les grenouilles !

Cette île était complètement folle, le temps changeait toutes les heures, il faisait beau et chaud, une heure plus tard c’était une énorme tempête et une énorme quantité de pluie ! A cause de ces intempéries, la zone changeait beaucoup. 

Les gens du coin préparaient les repas pour nous et c’était gentil de leur part !

 Nous avons apprécié́ ce camp parce que nous avons vu directement l’impact de notre travail et nous savions exactement pourquoi nous le faisions grâce à la scientifique !

Mires à Feodori

Nous avions un camp d’une journée seulement dédié à la construction de mires. Nous avons ravaillé avec les ministres de l’Environnement de l’Estonie.

La restauration des bourbiers est très importante. En effet, les mires sont les paysages les plus anciens d’Estonie et les écosystèmes irremplaçables qui fournissent des habitats à diverses espèces d’oiseaux et de plantes et régulent le stockage du carbone.

L’industrie, la foresterie et l’agriculture modernes ont exposé́ les tourbières au drainage, ce qui dirige et favorise l’écoulement de l’eau hors du bourbier et dégrade l’écosystème. La fermeture du réseau de drainage est l’activité primordiale pour la restauration des terres humides.

Le chantier était au milieu du mire et il n’était pas accessible en voiture, pour le coup, nous avons dû marcher environ 1-2 km jusqu’au site, et avons transporté́ tout l’équipement de travail. Nos principaux outils sur les chantiers étaient des pelles, que nous utilisions pour creuser afin par la suite de construire les barrages.

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