Actualité

Bonne route à Charlotte, Beatriz et Marlène !

 

Après avoir relancé l’accueil de volontaires européens (Corps Européen de Solidarité) en 2022 avec la venue de Justus, qui nous arrivait d’Allemagne pour 9 mois, i.PEICC a accueilli cette année 3 volontaires européennes !

Charlotte a passé 2 mois avec nous de septembre à octobre 2023 et nous venons de dire aurevoir à Beatriz (volontaire de septembre 23 à juin 24) et originaire d’Espagne et à Marlene (volontaire de janvier 24 à juin 24) et originaire d’Allemagne. Une très belle année à les accueillir et à les voir s’épanouir sur des activités jeunesse et artistiques.

 

Merci Charlotte, Beatriz et Marlène pour votre implication et contribution à nos projets ! 

 

Un petit bout d’Europe dans notre équipe qui s’en va … et une équipe i.PEICC qui s’apprête à de nouveau accueillir en septembre deux volontaires : Calma et Paul qui viennent également dans le cadre du Corps Européen de Solidarité s’investir dans les projets de l’association à la Paillade et hors les murs.

Ils seront hébergés à la Paillade dans les Kaps, collocations solidaires gérées par l’AFEV avec qui iPEICC poursuit son partenariat.

Hasard des candidats ayant répondu à nos offres, nous allons de nouveau accueillir des volontaires espagnol (Calma) et allemand (Paul) !

Hâte de les accueillir !

Pierrevives au carré, 2 pôles, 2 expos !

Pierrevives au carré, 2 pôles, 2 expos !

Mercredi 19 juin les jeunes du Tiers Lieu Culturel et du pôle Jeunesse d'i.PEICC se sont rendus ensemble à la rencontre de la Médiathèque Pierresvives autour de "Je voulais capturer la beauté que mes yeux voyaient" de la photojournaliste Marielle Rossignol et les élèves du Lycée Léonard de Vinci, dans le cadre de l'appel à projet La Fabrique de l'Info. "17, adolescents avec deux points communs : ils sont élèves dans le quartier Mosson à Montpellier. Mais surtout, ils ont migré pour arriver en France. En transport officiel ou clandestin… depuis la Tunisie, le Maroc, la Turquie, l’Ukraine, la Thaïlande, la Guinée-Conakry… "

Les jeunes ont pu découvrir, dans un moment très convivial, les portraits réalisés par les élèves, leurs textes, entendre la photographe expliquer sa démarche, et profiter de Pierresvives, et d'un gouter, ainsi que des chants. Le travail avec la photojournaliste axé autour du portrait et de l'écriture autobiographique a permis aux élèves de découvrir la photo tout en apprenant à se raconter, par le biais de textes autobiographiques et de photos de leur quotidien. L'exposition se tient à Pierresvives jusqu'au 27 juillet 2024.

Avec leurs animateurs, Kader et Karine, et Tatiana notre stagiaire en communication, les jeunes ont ensuite visité la magnifique exposition d'art urbain "Lek&Sowat In retospectiv". "Poussant les limites du graffiti traditionnel, leurs expérimentations in situ réunissent vidéos, abstractions architecturales, installations et archéologie créant ainsi une forme moderne de land art urbain."

Cette sortie était aussi l'occasion de faire se croiser les jeunes entre 11 et 25 ans de notre association, et se promener ensemble dans le quartier, et de rencontrer les professionnels du Lycée et de l'Ateliers MLDS Lycée Jean-Monnet / Acteurs - Service Civique.

Bruits "maisons" : enfants en créations de vacances et sur scène

Bruits "maisons" : enfants en créations de vacances et sur scène

Pendant une semaine, durant les vacances de février, une quinzaine d'enfants de 7 à 11 ans ont enregistrés un podcast multilingue et construit leur Maison Du Bruit pour les présenter en public au théâtre à leurs familles et amis. 

La semaine s’est donc articulée entre arts sonores et arts plastiques, et jeux en extérieurs, avec des rencontres entre enfants qui ne se connaissaient pas.

Une écoute publique, aussi pour les familles venues en nombres, a été accueillie généreusement par l'équipe de La Petite Scène du Théâtre Jean Vilar à l’issue de la semaine. Le Tiers Lieu Culturel a proposé à la suite, dans ce même cadre, un spectacle de kamishibaï (théâtre de papier), là aussi réalisé par les enfants qui participent aux temps d’animations des mercredis matins ou des vacances habituellement au Tiers Lieu Culturel. Une créatrice de kamishibaï a fait une représentation et les enfants ont lu et présenté eux aussi leur création devant plus d'une soixantaine de personnes, en famille : une aventure de Charly Chaplin écrite et dessinée par eux dans leur propre castelet (butai).

Les enfants ont pu profiter de ce moment en toute liberté, des chants ont été entonnés et la scène et le gouter investis avec beaucoup de joie !

Pour l’animatrice du Tiers Lieu Culturel, et d’i.PEICC, c’était l’occasion aussi de retrouver notre collègue Justine et les habitants du bidonville de Bonnier par la médiation de La Cimade, avec qui nous gardons une complicité pour partager des actions avec les jeunes. En effet, nous avons pu accueillir déjà une élève de troisième en stage d'observation des métiers de l'animation culturelle.

L'émission est en ligne, vous pouvez l’écouter, interprétée par les enfants, stagiaires, volontaires en service civique du Tiers Lieu Culturel en suivant ce lien ici .

Bravos aux enfants ! Merci aux mamans pour le gouter ! Et aussi, merci aux équipes du Théâtre Jean Vilar, de La Cimade et d’OAQADI, à nos jeunes participants du Parcours Art Ensemble !

L'Eté Culturel tout en animations et en familles

L'Eté Culturel tout en animations et en familles

Comme chaque année, le Tiers Lieu Culturel d'i.PEICC avec le mouvement Peuple et Culture prend part à l'action de l’Été Culturel. Cette opération nationale vise à soutenir nos participation à la vie culturelle avec des propositions gratuites et accessibles pour toutes et tous.

Après la bande dessinée et l'intergénérationnel l'an passé, nous proposons de créer un dessin animé avec tous nos voisins et partenaires lors de la fête d'i.PEICC le 28 juin à partir de 16h00. Il s'agira d'être guidé pour réaliser des gravures qui seront montées en animation. Les artistes Caro et Loulou, grâce à un spectacle-boniment de 20 minutes, proposent au public de prendre place dans une installation artistique pour découvrir toutes les étapes de la gravure à taille douce, en réalisant sur place et en direct leur propre création.

Le thème retenu est celui de la danse, choisit par les participants de 16 à 25 ans du Parcours Art Ensemble. Ils bénéficieront d'un workshop toute la semaine, pour leur part à partir du 24 juin, là aussi animé par le duo sélectionné de La petite Usine à Taille Douce.

Une installation des créations aussi sera présentée en fin de semaine, pour notre fête, dans l'espace public, square de Corte, devant nos locaux au 40 et 182.

Une nocturne enchanteresse au cœur de notre parc à tous

Une nocturne enchanteresse au cœur de notre parc à tous

Le jeudi 14 juin dernier, l’équipe du Tiers Lieu Culturel de notre association a organisé une soirée en espace public dans le cadre du festival Les Nuits des Forêts, au Parc Sophie Desmarets de Montpellier pour les habitants de notre quartier et ouvert à tous.

Cet événement, ouvert à tous les publics et qui se voulait intimiste, a proposé aux participant.e.s de se reconnecter à la nature et d'en découvrir les merveilles sous un angle nouveau. Des créations d’activités, de restitution d’actions en classe ou avec les enfants de nos ateliers du mercredi, de spectacle et d’une publication pour les visiteurs sur la faune et la flore de La Mosson, entièrement imaginé et réalisé par l’équipe de volontaires en services civiques du Tiers Lieu Culturel dans le cadre de son Parcours Art Ensemble et coordonnée par l’animatrice. Nous les félicitons !

Les familles et les groupes d'amis, les passants et habitués du parc ont pu profiter d'un programme riche et varié, ponctué d'animations ludiques et pédagogiques mises en place avec l’appui très généreux de Rozenn et Emmanuel Torquebiau de l‘Association Francis Hallé pour la forêt primaire. Bruno de l’Association CPIE APIEU a apporté son soutien,  ses savoirs et des petites bêtes aussi sur l’importance du vivant dans les sols. Nous les remercions chaleureusement ! Dès la tombée de la nuit, la forêt s'est transformée en un lieu magique, illuminé par la douce lueur des lanternes fabriquées par les jeunes du Tiers Lieu Culturel.

Un parcours de découvertes pour apprendre en s'amusant


Un parcours découverte, jalonné de quizz, de jeux, d'une fresque interactive, d'un arbre à souhaits, d’histoires, d’une chasse aux trésors, a permis aux participant.e.s de tester et étoffer leurs connaissances sur la forêt. Ainsi, ils ont pu apprendre à identifier les différents types d'arbres, d'herbes et de végétations, à reconnaître l'âge d’un bois à travers ses lignes, découvrir ou redécouvrir les sensations de toucher et d’odorat en milieu naturel et bien d’autre surprises.

Un représentation d'une création de théâtre d'ombres pour s'émerveiller


Un spectacle sonorisé de théâtre d'ombres, d'après l'ouvrage de Rozenn Torquebiau titré "Timili et la forêt des pluies", a émerveillé petits et grands. Des silhouettes dansantes et une histoires racontée à la lumière des lampes torches ont transporté le public dans un monde imaginaire très émouvant. Un moment de poésie et de magie pure accueilli sur La Petite Scène du Théâtre Jean Vilar que nous remercions aussi pour ce partage, ainsi qu’Eve et Maurice pour leur disponibilité.

Un repas partagé pour se rencontrer en toute convivialité


La nocturne s'est achevée par un repas partagé convivial. Ce moment a permis aux organisateurs.trices et aux participant.e.s d'échanger leurs impressions sur la soirée et de tisser des liens d'amitié. Nous avons même été en présence d’une laie et de ses marcassins habitués du parc ! 🥰 🐗


A l’unanimité ce moment est à renouveler. Il s'agissait d'une première impulsion, et chers voisins vous êtes conviés à nos cotés, pour l’imaginer et l’investir au fil de l’année prochaine avec nous ! N'hésitez pas à nous contacter !

Encore bravo et merci à l'équipe, à toutes les volontaires et stagiaires du Tiers Lieu Culturel, ainsi qu'à Olivier, Kader et les jeunes du quartier, Pierre et Rodny d'i.PEICC pour leurs soutiens.

 

Corentin est parti 7 mois en volontariat en Espagne

 

C’est une drôle de région que la Navarre. Déjà parce que personne ne sait vraiment où ça se situe, ou pire qu’elle existe. A Montpellier, au mieux, on connaît l’expression de « France et de Navarre ». Une formule qui tire son origine de l’ancien Royaume de Navarre et qui sonne comme un rappel de la spécificité de ce territoire.

D’ailleurs en Espagne, comme lègue de cette longue période
d’indépendance, le droit y est légèrement différent. Petit exemple : au niveau de l’héritage, il y est possible de répartir comme on le souhaite ses biens suite à son décès, il n’y a aucun minimum légal à verser à ses enfants.

Eh oui, Johnny, il n’y avait pas besoin de partir jusqu’aux USA la solution à tes
problèmes se situait à quatre heures en train de Paris.


Blague à part, assez étrangement, cette petite région coincée entre le Pays Basque et l’Aragon, n’attire que très peu de touristes hormis quelques pèlerins en route sur le chemin de Compostelle et des frontaliers en mal de week-end à moindre frais.

Je le sais car pendant sept mois, j’ai effectué mon volontariat CES là-bas en travaillant plus ou moins en tant que serveur et je n’ai pas eu souvent l’occasion de parler anglais ou français. C’est plutôt la maîtrise du basque qui m’aurait bien aidé, parce que oui, en Navarre, on parle Basque.

« Agur », « Egun on », « Kafe esne bat » et autre « Kaixo » ont fait une entrée fracassante dans mon vocable quotidien. Pour essayer de décrypter les
demandes de mes clients, pas d’autre solution donc que de commencer à prendre des cours avec ma collègue volontaire italienne. Mais n’espérez pas obtenir un niveau B1 en quelques mois, l’Euskera reste un mystère pour les linguistes qui ne trouvent aucune racine commune avec les autres langues
européennes. Indomptable à l’image de ses habitants, l’Euskera répond à des règles que seuls les natifs de la région semblent comprendre.


Mais pas d’inquiétude, s’il vous prend l’envie de faire un tour du côté de Pampelune, la maîtrise de l’espagnol suffira largement et vous ne commettrez pas un incident diplomatique en saluant votre interlocuteur avec un simple «hola ». Car si j’ai dû me frotter à la langue locale c’est parce que j’ai effectué mon volontariat dans un tiers-lieu appelé « Geltoki » littéralement « gare » en basque, où la protection de l’Euskera était un fer de lance. Comme son nom l’indique, Geltoki s’est implanté en 2018 dans la friche laissée par l’ancienne gare routière avec pour objectif de promouvoir le réseau d’économie sociale et solidaire de Navarre et l’agriculture locale.

L’espace s’articule entre un café-restaurant, une boutique (de produits écologiques et locaux, de livres et de mode de seconde main) et un long couloir où s’organisent tout au long de la semaine des conférences, des dégustations, des concerts, des spectacles. Concrètement, ma mission était de participer au bon fonctionnement de tout ce jaleo. Je pouvais travailler une matinée à la librairie, le midi faire serveur au restaurant, passer l’après-midi à monter la scène pour les concerts à venir.

En plus de tout ça, j’ai participé au lancement d’un nouveau service pour les usagers : « la trastoteka », qui se traduirait plus ou moins en babiolethèque. L’idée est de créer une bibliothèque d’objet du quotidien, ces petits trucs dont on a besoin, qu’on n’a pas et qu’on finit par acheter pour un ou deux usages.

Véritable caverne d’Ali Baba, on y trouve de tout : des tronçonneuses, des béquilles, une poêle à paella géante, des jeux de sociétés et même une imprimante 3D. Les prêts sont prévus pour une durée de 7 jours et le prix varie
entre 1 et 3€. Une fortune.


En m’attardant sur ces détails, j’en oublierais presque l’essentiel : vous faire partir en vacances en Pampelune cet été.

Oui, oui, il s’agit en fait d’un post déguisé de l’office de tourisme local. Vous l’avez compris maintenant la Navarre c’est totalement WTF alors c’est très logiquement qu’on y trouve au nord des grandes étendues verdoyantes digne des forêts canadiennes (Cascada de Xorroxin, Valle de Baztan, Selva de Irati) et au sud les paysages désertiques du parc naturel des Bardenas Reales sorte de Ayers Rock espagnol qui vous permet de faire croire à vos amis que vous êtes en road-trip en Australie. Le site à même servi de lieu de tournage pour Game of Thrones.

Et pour rester dans l’ambiance médiévale, le château de Olite parfaitement restauré à la moitié du XXe siècle n’a rien à envier aux meilleures bâtisses de films de cape et d’épée, dans la même vibe les villages pittoresques de Ujué ou de Puente de la Reina valent le détour.

Le territoire navarrais est aussi horriblement montagneux (le Moncayo et la mesa de los Tres Reyes culminent à plus de 2000m) ce qui réjouira les fans de randonnées, de ski et d’escalade. C’est d’ailleurs le sport régional numéro 1, devant le foot et son club de Pampelune, Osasuna. Si bien que la mode à Pampelune est un poil différent de ce qu’on à l’habitude de voir à Montpellier, la boutique la plus en vogue s’appelle Decathlon, les jeunes n’hésitent pas à sortir boire des coups en pantalons de randonnées et des chaussures Salomon, Hoka ou Merell au pied.

Alors pour ceux qui souhaitent visiter la Navarre sans risquer un choc stylistique, il est possible de la voir tout en restant en France en se rendant en Basse-Navarre : Saint-Etienne-de-Baïgorry ou Saint-Jean-Pied-de-Port sont de bonnes options.


PS : faire un post sur Pampelune et la Navarre sans évoquer une seule fois la San Fermín relève presque de l’exploit tant toute la ville tourne autour de cet événement. Mondialement connues les fêtes de Pampelune sont l’un des lieux saints de la tauromachie, les images de son spectaculaire encierro finissent chaque année dans les JT français. Cependant, à moins que vous ne connaissiez des gens sur place, je vous déconseillerais de vous y rendre. Car c’est aussi le théâtre de beuveries géantes, d’une hausse des prix généralisées et les français y ont une terrible réputation. Puis si vous avez bien suivi vous le savait déjà, la Navarre a bien trop à offrir pour être réduit à deux semaines de fêtes en plein milieu de juillet.

NOTRE NEWSLETTER
Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à notre newsletter est confirmée.

Peuple et Culture
Association de Jeunesse et d’Éducation populaire

i.PEICC lutte contre l’exclusion sociale, professionnelle et culturelle à travers le développement d’une citoyenneté active.

Peuple et Culture développe des démarches d’éducation populaire, favorisant l’éducation critique, l’autonomie, l’ouverture culturelle et interculturelle, la transmission des savoirs, le goût de l’expression et de l’action collective, de la créativité et du vivre ensemble.
www.peuple-et-culture.org

© 2025 i.PEICC
We use cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site web. Certains d’entre eux sont essentiels au fonctionnement du site et d’autres nous aident à améliorer ce site et l’expérience utilisateur (cookies traceurs). Vous pouvez décider vous-même si vous autorisez ou non ces cookies. Merci de noter que, si vous les rejetez, vous risquez de ne pas pouvoir utiliser l’ensemble des fonctionnalités du site.