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Du 8 au 12 mai, i.PEICC a organisé un échange franco-germano-polonais, initié par l’OFAJ (Office Franco-Allemand pour la Jeunesse) mettant en avant le travail de proximité orienté vers le public jeune. Cet événement a réuni des professionnels du secteur de la jeunesse des trois pays, qui ont partagé leurs expériences, leurs bonnes pratiques et leurs connaissances dans le but de renforcer leurs compétences et d'améliorer leur travail au service des jeunes.

Pendant plusieurs jours, ils ont participé à des ateliers, des marches exploratives et des séances de travail en groupe. Les thématiques principales abordées lors de cet échange étaient centrées sur les défis spécifiques auxquels les travailleurs de rue sont confrontés, tels que l'accès aux droits, l'insertion sociale, la prévention des addictions, la médiation interculturelle et l'éducation à la citoyenneté.

Plusieurs structures du quartier de la Paillade ont participé de manière active à cet échange. La Maison pour Tous Louis Feuillade (Mehdi, Wilhem), les travailleurs de rue d’APS34 (Max, Mike), les médiateurs de la ville (Sarah, Mohamed, Khalid et Baya responsable du service), l’AFEV (Romane), les P’tits débrouillards (Samia, Salah, Jon) et i.PEICC (Zakia, Kader).

Cet échange franco-germano-polonais a permis aux participants de développer de nouvelles compétences, d'enrichir leur approche professionnelle et de découvrir des méthodes pour améliorer leur travail quotidien auprès des jeunes. De plus, cet événement a favorisé la création de partenariats internationaux, facilitant ainsi les échanges ultérieurs et la coopération entre les différentes structures et associations engagées dans le travail de rue.

Durant les vacances de printemps, avec l’accueil jeune nous avons suivi un programme sportif la première semaine. Il y avait du foot, ping-pong vélo, running et work out. Personnellement j’ai apprécié la sortie au five (football indoor) à Castelnau. La deuxième semaine était orientée sur la culture et l’engagement citoyen des ados qui fréquentent I.peicc. Nous nous sommes rendus à la semaine de la culture organisait par l’association « A.V.E.C. » au quartier des Cévennes. Nous avons tenu un stand et avons participé aux activités proposées. Nous avons échangé avec les jeunes du quartier. Nous avons également rendu visite aux Petits débrouillards qui animer un atelier de réparation de vélo sur le parvis du centre social CAF l’ile aux familles ainsi qu’à l’artiste « AL Sticking » porteur du projet « Souffle ». La clôture des vacances s’est faites par une sortie au bowling.

• Ihab Ali Boukerroucha

Un ciné-club ados à I.PEICC !!!

A l’initiative d’Aya, un ciné-club est créé au sein du groupe « Jeune projets  15/25 ans » de l'association i.PEICC, encadré par Zakia qui coordonnait sa première sortie le 29 Avril.

Le projet porté par le ciné-club ados est de choisir collectivement un film, se réunir et d'échanger en amont et après la projection....exprimer ses attentes, se laisser surprendre, débattre en exprimant son point de vue, s’enrichir des idées de toutes et tous…

Le groupe a porté son choix sur « le Jeune imam », film dramatique français réalisé par Kim Chapiron, sorti récemment. Deux jours avant la séance, nous avons amorcé cette séquence par un bel échange entre les jeunes ciné-clubbeurs avec une attention toute particulière portée au réalisateur, ami du groupe de rap PNL, très populaire parmi les jeunes des quartiers.

Samedi 29 avril, séance de 15h10. Aya, Ihab, Mohamed, Adem, Sheynez, Oumnia, Charlotte,  Nesma, Sarah sont présents....la salle est comble.

Après la séance, nous avons continuez les échanges pour prendre en compte les points de vue de chacun(e) autour du sujet du film qui a été ressenti par tous comme très profond.

Finalement le seul avis qui a fait l'unanimité est que cette première séance ne sera pas la dernière!

Cette année les jeunes de 16 à 25 ans du Parcours Art Ensemble d'i-PEICC ont bénéficié, comme leur prédécesseurs,  d'une action d'initiations et de rencontres professionnelles autour de la médiation artistique et culturelle avec notre partenaire le MO.CO. Panacée.

L'équipe de médiation, Charlotte, Agathe, Charlette, et la co-commissaire : Anya Harrison,  les ont guidés, informés et soutenus vers un temps où ils ont eux-mêmes été les médiateurs et médiatrices d' "Immortelle, Vitalité de la jeune peinture figurative française", une des deux expositions déployées de manière transversale sur les deux centres d'art du MO.CO. Nous les remercions chaleureusement !

Ils ont pu découvrir, et s'imprégner de ce panorama ambitieux et inédit de ce patrimoine de la jeune peinture figurative, et y lire l'engagement, les métamorphoses, dans des démarches contemporaines.

Chacun a su s'approprier les démarches intellectuelles, les styles, les techniques de ce médium, et choisir dans ce foisonnement de 33 artistes, lesquelles ils allaient présenter à un groupe de personnes. Nous les félicitons pour leur curiosité et leur adaptabilité !

Les jeunes médiateurs et médiatrices, se sont tournés vers les personnes du Club de l'Age d'Or Baronelli, elles aussi du quartier de la Mosson pour les inviter à ce moment de partage du sensible. Ils s'agissait pour ces personnes d'une première sortie en groupe, et pour certaines, une première découverte du MO.CO. Panacée.

Aziliz, Lucile, Jeanne, Raphaël, Nino, Zawadd, Salomé et le volontaire européen Justus ont mené des recherches et un travail exigeant ponctués de moments aux cotés de l'équipe de médiation, et de l'animatrice du Tiers Lieu culturel d'i.PEICC, Karine Castelneau, pour assurer la meilleure visite possible à leur public choisi. Ils ont dépassé leur timidité parfois, ils ont appris à mener un groupe dans des espaces délicats, à présenter un centre d'art, à faire apprécier des œuvres contemporaines et d'artistes de leur génération. Ils se sont coordonnées pour obtenir un circuit équilibré et riche, sans être épuisant pour leurs spectateurs.

Une rencontre professionnelle avec la co-commissaire de l'exposition : Anya Harrison, a éclairé sur ce métier (ou curateur/ curatrice d'exposition) qui a pour mission de créer, organiser et gérer une exposition temporaire ou un évènement culturel majeur comme une biennale, un salon artistique ou un festival.

Un temps d'atelier dans la foulée de la visite médiatisée était à prévoir et concevoir. Là aussi les jeunes et l'équipe du MO.CO. Panacée ont fait preuve de créativité et de sérieux. Un débat philosophique a été mené en intergénérationnel, avec passion, autour des questions que pose une exposition de Peinture, d'Art, la Figuration, par exemples.

Un troisième temps joyeux et fructueux est à venir, un temps d'atelier de pratiques artistiques, dans les locaux d'i.PEICC; et même plus avec des rencontres croisées avec le Club de l'Age d'Or Le Lac du quartier des Hauts de Massane.

Alors, où va donc nous emporter cette rencontre autour de la peinture figurative ? C'est à suivre tout bientôt !

Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, l’événement de street art 8 m’ART’s a réuni au cœur de la Paillade dix artistes urbaines : 9 Montpelliéraines et une Polonaise. Ces dernières ont préalablement rencontré des habitantes du quartier, toutes générations confondues, le but étant d’une part de donner la parole aux femmes du quartier, et d’autre part, de valoriser le travail des artistes locales, en créant un événement convivial, festif, participatif et ouvert à tou.te.s.

i.PEICC accueillait cette même semaine deux associations, l’une allemande et l’autre polonaise, dans le cadre d’un échange international jeunesse. L’association allemande a animé un atelier avec les jeunes des trois associations et l’artiste polonaise Patrycja Kostyra a créé une œuvre ouverte à la participation des passant.e.s.

Cet événement, qui a permis de mettre en valeur l’ensemble des pôles et des actions de l’association, a ainsi généré une superbe dynamique de cohésion, dont les journalistes de plusieurs rédactions (France 3 Languedoc Roussillon, France Bleu Hérault, Kaina TV) ont pu rendre compte dans divers articles et reportages.

Nous avons également eu la chance de recevoir la visite de Michaël Delafosse, Maire de la ville et Président de Montpellier Méditerranée Métropole, ainsi que d’une partie de son équipe municipale, qui, malgré le foisonnement d’événements organisés à l’occasion de cette journée militante, ont pris le temps d’échanger avec les artistes et les habitant.e.s.

Revue de presse :

• actu.fr
• francetvinfo.fr
• kaina.tv

Projections & Rencontre avec la cinéaste le 11 avril à partir de 18h

Gratuit

Maison Pour Tous Louis Feuillade à Montpellier

A l'issue de la projection, vous avez échangé avec Dominique Cabrera, l'animation a été assurée par Jeanne, du Parcours Art Ensemble du tiers Lieu Culturel d'i-PEICC.

Ci-dessus, photo de Dominique Cabrera et Jeanne Delandre en conversation, par Karine.

En 2023, Peuple et Culture a l’honneur d’accueillir Dominique Cabrera dans sept associations de son réseau : Strollad La Obra, Peuple et Culture Marseille, I.PEICC, La boutique d’écriture, Peuple et Culture Cantal, Peuple et Culture Gard et Peuple et Culture Corrèze.

i.PEICC a été très honorée de vous proposer une soirée de projections et rencontre à Montpellier à la Maison Pour Tous Louis Feuillade 18h le mardi 11 avril pour les projections des trois films :

- Chronique d'une banlieue ordinaire 56' 1992 : La réalisatrice, qui a passé son enfance dans une tour HLM en Normandie, a appris qu'une tour de Mantes-la-Jolie était vouée à la destruction. Elle eut alors l'idée d'évoquer les vingt ans d'histoire de cette tour en y faisant revenir ses anciens habitants.
Ce projet difficile a vu le jour et le film, d'une très grande qualité d'écoute, se présente à la fois comme une méditation sur le temps, une plongée sociologique dans le monde des HLM et un recueil intimiste de souvenirs et de confidences. Les projets et aspirations des enfants fournissent un contrepoint touchant aux histoires de vie des adultes.

- Rêves de ville 26' 1993 : Septembre 1992. Mantes-la-Jolie. Dans la foule et le bruit, les quatre tours de l’entrée du Val Fourré tombent. De la poussière, des journalistes, des ministres. Et les habitants du quartier. On tourne une page. On veut croire que demain sera meilleur. C’est un symbole qui saute. On annonce de grands projets. Quelques mois plus tard, on retrouve ceux qui disaient leur émotion du moment. En regardant ce qui est arrivé, en écoutant les mots qui viennent, se dessine le visage d’aujourd’hui.

- Une poste à la Courneuve 54' 1994 : À la poste, les habitants de La Courneuve viennent toucher leurs allocations et le RMI. L'argent circule, l'argent manque. Les jeunes postiers, salariés ordinaires, reçoivent de plein fouet le choc de la pauvreté de l'autre.

UNE POSTE À LA COURNEUVE - Un film de Dominique Cabrera écrit avec Suzanne Rosenberg (1994) - Extrait - VF from Iskra films on Vimeo.

Nos camarades de La Boutique d’Écriture & CO Montpellier eux aussi ont accueilli la cinéaste et projette un film, Corniche Kennedy, mais au Cinéma Nestor Burma à 20h15 le mercredi 12 avril 2023.

D’UNE RIVE À L’AUTRE : TRAVERSÉES CINÉMATOGRAPHIQUES AVEC DOMINIQUE CABRERA

Renouant avec une pratique qu’elle n’avait plus mise en chantier depuis la venue des réalisateur.rices Sergeï Loznitsa et Fatima Sissani, Peuple et Culture fait voyager la cinéaste DOMINIQUE CABRERA et ses films dans son réseau d’associations d’éducation populaire disséminées sur tout le territoire (Bouches-du Rhône, Cantal, Corrèze, Cantal, Finistère, Gard, etc.).

Ce cycle itinérant de projections permet d’éclairer une part de l’œuvre d’une cinéaste qui tisse, notamment, l’intime et le politique. Avec, toujours, un très fort intérêt pour le (bien) commun, l’être ensemble ou encore les formes collectives de luttes.

Naviguant entre différents genres cinématographiques et les enjambant tous – documentaire, fiction, essai, autobiographie, autoportrait, etc. –, l’œuvre de Dominique Cabrera porte aussi les convulsions et les cicatrices, jamais totalement refermées, de l’histoire (la petite se consumant dans la grande) : celles de son pays de naissance, l’Algérie, qu’elle quitte en 1962 au moment de l’indépendance pour rejoindre une autre rive de la méditerranée, en France.

Garder la trace de ce qui a existé et de ceux qu’[on] a aimés, comme le souligne la cinéaste, voilà bien, en effet, l’un des moteurs existentiels et poétiques d’une œuvre qui, entre le « je » et le « nous », porte en profondeur une véritable attention aux autres. Personnes filmées ou, en écho, spectateurs et spectatrices.

À chaque étape de cet itinéraire et à l’issue de chaque séance de projections, ce sont donc quelques chemins en cinéma que Peuple et Culture vous propose d’arpenter avec Dominique Cabrera. Autant pour partager son expérience de cinéaste que pour appréhender comment se fabrique dans ses films cette relation à soi-même et aux autres.

Eric Vidal, Peuple et Culture Marseille

Document source et programme complet :

cycle_dominique_cabrera_pec.pdf